Alexandre vit à Paris dans le 11ème, il est consultant digital. Son adresse fétiche ? Le Square Trousseau. « C’est un Costes qui ne ressemble pas à un Costes. J’aime beaucoup cette adresse. Il y a une grande terrasse, c’est un lieu très kids friendly et on y mange très très bien ! »
Behave Well.
La paternité pour Alexandre a été une surprise. « Eliott n’était pas prévu au départ dans le schéma ! Mais devenir père ne m’a jamais fait peur. J’aimais déjà beaucoup les enfants, j’étais à l’aise avec eux. Il y a un côté transmission qui m’excitait beaucoup. Je voudrais transmettre ce que mon père nous a donné à moi et à mon frère.
C’est tout une éducation. Bien se tenir en société est important pour Caroline et moi. En ajoutant une grande curiosité, surtout d’un point de vue artistique.
Mes parents nous ont enseigné l’ouverture sur le monde, sur la religion, sur les grands principes qui règlent notre société. Ils nous ont donné une vraie ouverture d’esprit. C’est une sorte d’héritage reçu de mes grands-parents et de mes arrières-grands-parents : Behave well. »
Élever deux petits garçons.
« J’essaie d’être très présent pour les enfants tout en essayant de leur donner une éducation qui puissent leur permettre d’affronter le monde. Je pense être un père aimant. Un père qui cherche à occuper ses enfants en leur proposant des activités. »
Petit garçon, Alexandre était très sage, timide et joyeux. Ses parents l’emmenaient partout, au restaurant, à l’opéra. « J’étais même devenu l’attraction : regardez comme notre enfant est sage ! Ils ont déchanté quand mon frère est arrivé ! »
Est-ce qu’Alexandre trouve que ses garçons lui ressemblent ? « Non, ils sont très énergiques. ils n’arrivent pas à tenir en place ! Mais le côté gourmand et glouton d’Arthur, d’après ce que me disent mes parents, me fait penser qu’il me ressemble. » Je demande à notre papa poule comment on élève deux petits garçons. Il me répond qu’il n’y a pas de recette miracle. « Ce qui peut aider, c’est de ne pas avoir besoin de beaucoup d’heures de sommeil ! D’être très imaginatif, et d’avoir toujours un temps d’avance sur leur envies et leur planning pour pouvoir y répondre et trouver des alternatives. Il faut les occuper ! »
La culture en héritage.
Alexandre est un homme sensible à l’art. Quand on lui demande si un artiste le fait pleurer, il répond : « Musset et son romantisme noir m’émeut souvent. Caillebotte et son réalisme me met les nerfs à vif, Rothko et ses flous colorés me font tourner la tête. Même avec des enfants très petits, on ne s’est jamais empêché de faire quelque chose. On les emmenait avec nous dans les expositions, le soir dans les restos. J’emmène Eliott une fois tous les deux mois au musée, on choisit ensemble un tableau et on en parle. Les couleurs, les formes, ce qu’il voit et ce qu’il ressent. On ressort, dix minutes voire un quart d’heure après. Nous faisons des expos photo avec sa mère, le samedi, je le prends dans les bras, on en choisit quelques unes et puis on en discute. J’essaie de l’éveiller. Eliott est très dessin animé, alors, je lui passe des courts métrages de Chaplin. J’essaie d’aller vers le cinéma avant le dessin animé. Malgré ça, il est toujours accro à la Reine des Neiges ! » Eliott aime tellement la Reine des Neiges, que si Alexandre devait se transformer en super héros, il enfilerait une robe bleue et deviendrait Elsa, juste pour faire plaisir à son fils !
Ses rêves d’avenir.
« Je souhaite pour mes enfants la paix intérieur. Je veux qu’ils soient sereins, heureux. Qu’ils puissent faire des études, je ne suis pas bloqué sur le fait qu’ils deviennent médecin, avocat ou autres. La finalité, c’est qu’ils se plaisent et qu’ils soient heureux dans la vie.
Pour moi, je me souhaite de continuer sur cette tendance. Voyager, aller au cinéma, rire avec mes enfants, ce sera très bien ! »