Alexandre habite dans le 14ème arrondissement à Paris. Quand on lui demande pourquoi il a choisi d’y vivre il répond « parce que c’est le seul village dans Paris. » Il garde pourtant un coup de cœur pour son ancien quartier proche du square Trousseau. Dès qu’il a un moment de libre, il monte sur sa moto et part en virée parisienne. L’endroit où il aime se ressourcer est devant un feu de cheminée en famille en Normandie ou en Mayenne.
Petit garçon Alexandre rêvait de travailler dans les métiers de bouche. Devenir boucher ou boulanger. Aujourd’hui, il est chef de projet chez Areva mais garde toujours au fond de lui une attirance pour ce type de métiers et se verrait bien cultiver ses propres vignes. « On ne sait jamais ! Pourquoi pas se reconvertir un jour. »
Alexandre est un père calme. « Je le suis de tempérament . J’ai une relation avec Amadea basée sur l’échange. Elle est souvent dans mes bras, nous sommes tactiles. Elle est aussi calme que moi ! »
Notre jeune père se voit pour le moment comme un papa poule. » Il faut avouer qu’il est difficile de ne pas être poule avec une enfant de 15 mois ! Je deviendrai cool quand elle sera plus âgée. »
Voir sa femme accoucher en un mot, pour Alexandre c’est : » Long ! »
Je lui demande si la paternité l’a changé. « Pendant la grossesse le père ne se rend pas bien compte de ce qui va se passer. On en prend concrètement conscience le jour j. Au moment même de la naissance. C’est incroyable, une nouvelle personne est là, un être dont on ne pourra plus jamais se passer. Elle n’existait pas quelques heures auparavant, et ma vie n’a plus de sens sans elle. »
Pour notre papa poule, il sera très important, dans les prochaines années de transmettre à Amadea un sens de la famille et une conscience écologique. « Je voudrais qu’elle grandisse en ayant conscience de la problématique environnementale actuelle.«
Tu es un père moderne et impliqué? « Je fais un peu tout. Mais il y a des moments plus délicats où je suis un moins à l’aise ! En janvier nous sommes partis tous les trois en Australie pour un mois. Dans l’avion c’est Aliénor qui allait changer Amadea ! De longues heures de vol et un voyage dépaysant peuvent décourager beaucoup de parents. C’est une véritable aventure. « Nous étions un peu inquiets au départ, et mis à part la bannette qui était un peu petite dans l’avion, sur place tout s’est déroulé sans accros. Un mois de découverte, de paysages fabuleux, de moments merveilleux en famille ! C’était génial ! Pour notre voyage de noces, nous sommes allés en Argentine durant 3 semaines également en janvier. On se dit que tous les deux ans nous pourrions faire un voyage en famille pour couper l’hiver. Ce serait super ! »
S’il aime les voyages, Alexandre rêve aussi d’une maison du bonheur. Pour lui, ce serait un mas en Provence, des déjeuners entre amis et des cigales en fond sonore. Renierait-il sa Normandie natale ? « En Normandie, le climat est impossible ! Il doit y avoir 3 semaines climatiquement sympa et quand on ne tombe pas dessus c’est énervant !«
Des souhaits pour l’avenir ? « Le bonheur de ma fille. »