Aliénor vit dans le 14ème à Paris. Elle aime passer du temps au parc Montsouris. Son dicton dans la vie : « Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas. » Son dessert préféré est la religieuse au chocolat. Quant au dernier livre qui l’a émue, il s’agit d’Un cœur entre deux océans.
Aliénor a grandi entourée de trois frères et sœurs. « J’ai une grande sœur qui a huit ans de plus que moi. Après viennent « les trois petits ». Nous avons les même amis. Nous partons en vacances ensemble. On s’appelle tout le temps. Ils vivent tous à Londres. C’est toujours une joie pour nous de nous retrouver. J’aimerais qu’Amadea connaisse cela plus tard. Je trouve qu’il y a une énergie qui se dégage des fratries. C’est une force et une chance. J’ai beaucoup aimé jouer avec mes frères et ma sœur. »
De son enfance heureuse, Aliénor a retenu des valeurs qu’elle souhaite transmettre à sa fille. « Le respect des autres. Que l’on vienne de n’importe quelle culture ou de n’importe quel milieu. Il faut être ouvert à tous. J’aimerais qu’Amadea ait un vrai sens de la famille. Qu’on se protège, qu’on s’entre-aide. Le dépassement de soi est important aussi. Cela vaut la peine de se donner les moyens, de se dépasser pour réussir. »
Devenir mère pour Aliénor était naturel. Mais cette maternité l’a changée. « On a un amour qui est décuplé pour une tierce personne. Les priorités changent mais je n’ai pas l’impression que cela soit drastique. C’est différent mais c’est encore plus de bonheur. »
Amadea. Quelle est l’histoire de son prénom ?
« Une des très bonnes amies de mon frère s’appelle Amadea. C’est une personne avec un caractère très sympathique. Elle est toujours enthousiaste. Le goût du prénom et cette personnalité ont provoqué notre choix. »
Aliénor se voit comme une maman cool. Parce qu’elle n’est pas dans l’ultra protection, tout en proposant un cadre, à l’intérieur duquel sa fille puisse évoluer.
Notre maman cool a une passion : l’équitation.
« Je monte à cheval depuis que je suis toute petite. Je suis la seule dans la famille, je ne sais pas vraiment d’où ça vient. J’ai toujours voulu monter. Avant la naissance d’Amadea, je montais cinq fois par semaine. Je me levais à cinq heure du matin pour faire du cheval à une heure de Paris, et je revenais travailler à 9h. C’est une véritable passion !
Désormais, entre Amadea et un boulot prenant, j’en fais principalement le week-end. C’est un équilibre pour moi. C’est ma bulle. J’ai besoin de sortir, de voir le vert. Je monte à Bois le Roi à côté de Fontainebleau. »
Je demande à Aliénor si elle compte partager sa passion avec sa fille.
« Honnêtement je serais heureuse si mes enfants aimaient l’équitation. Mais le cheval est particulier. On aime ou on n’aime pas. On ne peut pas insister comme avec un sport comme le tennis par exemple. J’adorerais bien sûr faire des grandes balades à cheval en famille plus tard, mais j’encouragerai surtout mes enfants à avoir une passion quelle qu’elle soit. Parce qu’il est important de se réaliser et s’épanouir par d’autres biais que l’école. »
Tes rêves d’avenir ? « Une belle famille heureuse avec plein de rires et de cohésion, une joyeuse tribu ! « Une famille qui s’agrandira dès début décembre avec l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur pour Amadea. »