Une maman cool.
Caroline est une maman cool. « Je ne suis pas sur-protectrice. J’adore mes enfants. Je les aime passionnément. Eliott et Arthur comptent énormément pour moi, mais ils ont leur espace de liberté et d’expression. Je pense, dans mon comportement quotidien, les aider à devenir naturellement ce qu’ils doivent être. Sans les restreindre ni les couver. Je suis cool, peu de choses m’inquiètent. A chaque jour suffit sa peine ! Carpe diem ! »
Notre maman cool a deux adorables petits garçons. L’ainé est très dynamique laissant au second le calme et la tranquillité. Eliott, Arthur, je demande à Caroline de me raconter l’histoire du choix de ces deux prénoms. « Pour Eliott, j’ai été sensible à la dimension religieuse « Elie » et anglo-saxonne. Il évoquait en moi des souvenirs agréables, mais je n’avais pas une passion particulière pour ce prénom. Je ne m’étais pas promis à quinze ans, d’appeler mon fils Eliott ! Pour Arthur, je ne voulais pas de ce prénom. Je désirais l’appeler Roméo, et je pense qu’il l’aurait bien porté. Il est tout doux, tout rond, comme le chat dans le dessin animé Lucile Amour et Rock’n roll qui a marqué mon enfance. Alexandre, ne voulait pas de Roméo, ni de Basile ni d’ Aurèle. Il adorait Arthur, alors que de mon côté, j’avais l’impression d’appeler mon fils comme une marque de caleçon… Et puis j’ai cédé. Il s’appelle Arthur, et cela lui va comme un gant. »
En évoquant les caractères distinctifs de ses fils, Caroline raconte les facéties verbales d’Eliott. C’est un petit garçon de presque 4 ans, qui se pose et qui pose beaucoup de questions. « Et elle est où la terre ? Et pourquoi c’est comme ça ? Et pourquoi c’est comment ? Et comment c’est comme ça ? J’avoue que la réponse dépend de mon niveau de patience. Parfois j’invente des choses complètement dingues et à d’autres je réponds par un : parce que c’est comme ça ! Eliott n’est pas dupe, maintenant quand je lui pose une question il me répond à son tour : parce que c’est comme ça ! » A ses enfants, Caroline enseignera la bienveillance et l’honnêteté. « Mes parents sont des gens honnêtes intellectuellement. Sincères. Ce sont des gens vrais. Je pense m’être entourée de personnes comme ça dans ma vie et je souhaite que mes enfants le soient aussi . »
Une mompreneur.
Petite fille, Caroline rêvait d’être championne d’équitation. « Aujourd’hui, par le plus grand des hasards, je suis chef d’entreprise ! Il y a encore quelques mois j’étais directrice de communication chez Sarenza. C’était un beau poste, dans une boite que j’adore. Lors de mon deuxième congé maternité, j’ai eu envie de partir. Souvent, un congé maternité crée l’occasion d’un changement. Il faut le dire, à un certain niveau de poste il est parfois compliqué pour les femmes d’être en congé maternité. Il ne faut pas rater son remplacement. Mon premier a été très dur. Pour celui d’Arthur, j’ai eu envie de changer et j’ai eu le courage de le faire. J’ai rencontré Florence, mon associée, par le biais d’une amie. Elle avait une idée de projet et ne voulait pas se lancer toute seule. Je me suis retrouvée, sans m’en rendre compte, dans une aventure entrepreneuriale. Je suis devenue chef d’entreprise. C’est incroyable, je n’en reviens pas ! Nous lançons une application qui fait de la manucure et de la beauté à domicile. Nous sommes SIMONE. »
De la campagne à Delphine de Vigan.
Caroline et sa famille vivent dans le douzième à Paris. Pourtant, notre maman cool citadine, rêve de campagne. « J’aime le bruit du vent, l’odeur des feux de cheminée, la nature. Avant d’avoir des enfants, je montais beaucoup à cheval. J’avais un équilibre entre la ville et la campagne. Depuis l’arrivée de Eliott et Arthur, je ne fais plus ça. L’équitation est plus qu’un sport, c’est une discipline, et elle prend beaucoup de temps. En ville, il y a un côté organisation, planification qui manque de charme. On est obligé de réserver partout, c’est l’enfer, ça manque de fraîcheur, c’est même annihilant. Personnellement je ne suis pas une fille organisée. J’aime la spontanéité. Dans une vie urbaine c’est compliqué ! »
La lecture d’un livre paru récemment l’a marquée, Rien ne s’oppose à la nuit de Delphine de Vigan. « C’est un bouquin vrai, extrêmement bien écrit. Il appelle des émotions. Il est audacieux, parce que totalement autobiographique. En le lisant, j’ai envié ce quelque chose de joyeux, cette vie roots et nomade. Delphine de Vigan a vécu des choses complètement folles. Cet aspect aventurier, saltimbanque m’attire. »
Des désirs pour l’avenir ? « Un troisième bébé. La santé de mes enfants, et qu’il m’arrive des choses originales dans la vie ! »
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