Enceinte je fais ce que je veux. (Ah Je crois pas non !)

Je ne sais pas si vous êtes déjà tombée sur LA photo dont on parle ces derniers jours émoinautes. Si c’est le cas je serais curieuse de savoir ce que vous en avez pensé…
Car elle fait jaser !

« Elle », c’est Léa-Anne Ellison. Une femme enceinte presque comme les autres.
Presque, parce que cette future maman a un hobby chéri : l’haltérophilie.

Ses haltères elle les aime d’amour.
Bon vous me direz, chacun son truc.
Oui mais le problème c’est que la pratique de son sport n’est pas forcément compatible avec une grossesse.

Ses photos postées sur facebook ont eu un succès immédiat. Les commentaires, bons comme mauvais, se sont abattus sur sa page personnelle.
Alors pour sa défense la future maman a expliqué : « je fais de l’haltérophilie depuis deux ans et demi et je crois que la grossesse n’est pas une maladie ».

La grossesse n’est pas une maladie !

Cette phrase me fait rire. A chaque fois que je l’ai entendue, enceinte, elle sortait d’une bouche bien intentionnée. Vous savez celle qui vous propose de la main un verre de vin, une clope, ou un plateau de fruits de mer.

Je ne veux pas faire mon ayatollah, mais pour moi un test de grossesse positif est instantanément synonyme de responsabilité.
Alors on peut légitimement se poser la question : lorsqu’une femme est enceinte, est ce que son corps lui appartient ? Ou bien doit-elle le partager ÉQUITABLEMENT avec son nouveau colloc ?

Moi j’ai envie d’y répondre : J’ai été enceinte deux fois.
Pour la première j’ai arrêté de fumer et de boire. Et durant neuf mois c’était zéro clope, zéro alcool.
(Pour la deuxième, je me suis permis une petite gorgée de Bordeaux de temps en temps. On peut dire que c’était thérapeutique !)

Mais dans les deux cas, je me suis interdit TOUT ce qui aurait pu être nocif : trop de voiture, porter des paquets un peu lourds, faire du bateau, du ski, manger un tartare, des sushis…

Et je ne regrette pas.
Je pense que quoi qu’une femme enceinte décide de faire, elle doit en assumer pleinement les conséquences.
D’abord, en se regardant dans un miroir, et plus tard, en regardant son enfant dans les yeux.

Non ?

Publié le Ecrit par Mathilde