« On aime vivre en tribu. Ma mère a vécu jusqu’à l’âge de 10 ans en Afrique. Elle est africaine ! On vit dans le même immeuble. Ma sœur est au troisième, je suis au quatrième, ma mère habite en face. On est très solidaires sans jamais être les uns sur les autres. »
Quelle est la chose que tes parents t’ont transmise et que tu voudrais léguer à ton tour ?
« Mes parents sont très généreux. Ils nous ont appris à l’être et à apprécier la gentillesse à sa plus haute valeur. Cela fait partie des choses que je répète en boucle à mon fils. Et puis, il y a cette phrase : Ça commence aujourd’hui. J’en ai même fait un tableau sur la porte d’entrée. Tous les matins on se le dit : ça commence aujourd’hui. »
Petite fille, Fanny voulait devenir princesse. « Mon but, c’était de trouver le prince charmant. Je ne me posais pas la question du travail. Il fallait que je sois belle et que ma maison soit belle, que je fasse bien la cuisine ! »
Et que fais-tu aujourd’hui ?
« Aujourd’hui, je fais à peu près ce que je veux ! J’ai déjà fait beaucoup de choses et je pense que j’en ferai beaucoup d’autres. J’ai été productrice télé. J’ai crée ma marque de vêtement pour femme enceinte, Moodkit. J’ai fait de la stratégie digitale. En ce moment, je donne libre court à une passion intime, l’écriture. A quarante ans je deviens femme poète ! C’est très concret, j’édite un bouquin, ça me rend très heureuse. »
Côté mode, quel est ton style ?
« J’ai un père qui a toujours été passionné par la mode. Il m’a initiée très tôt aux couturiers. A quinze ans, j’étais habillée en Yojhi Yamamoto, ce n’est pas très évident pour une ado ! Dans ma garde robe, j’ai de très belles pièces. Je m’achète très peu de vêtements dans l’année, mais ils sont intemporels.
Pour Fanny, une belle femme c’est une femme captivante, qu’on a envie de regarder et qu’on a envie d’écouter.
Un livre qui t’a marqué dans la vie ?
« Il y en a des milliards. Très récemment, quand j’ai fait mon travail de retour à l’écriture, j’ai réalisé que dans ma bibliothèque, j’avais à 99% des bouquins d’hommes. Ça fait deux ans maintenant que j’achète des bouquins de femmes. Deux belles découvertes et deux auteures qui me portent beaucoup : Christiane Singer et Louise de Villemorin. La dernière avait cette espèce de pertinence et d’impertinence permanente qui rendait fous les hommes ! »
Tu es une maman connectée ?
« Je suis hyper connectée, c’est une plaie ! Je suis sur tous les réseaux sociaux. Je me focalise sur mon compte de poète : La_chagrace. »
Ça ressemble à quoi ton quotidien ?
« Mon quotidien est très sympa. Je pense qu’il donnerait envie à tout le monde. Je passe beaucoup de temps avec les gens que j’aime. Le matin j’écris. Je fais du sport à midi, que ce soit du yoga, de la danse ou que j’aille courir. L’après-midi je me consacre entièrement au Moodkit. A partir de 18h je redeviens maman. On travaille ensemble, on lit, on se lit des poèmes les uns aux autres, on a de grands débats ! »
Tu es quel genre de mère ? « Je me vois comme une maman cool. Parce qu’un des axes principaux de l’éducation c’est l’apprentissage de la liberté et de l’esprit d’initiative. »
Tu es une wonderwomum ? « J’ai été définie ainsi dans les articles de presse. Mais ce n’est qu’un concept marketing. Je ne me vis pas comme ça. Je suis très libre. »
Pour finir, qu’est ce que je peux te souhaiter pour l’avenir ? « Le meilleur, car justement, ça commence aujourd’hui !!! »
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