Franck, c’est la définition même du papa poule. Celui qui se prépare des mois à l’avance à l’arrivée de son premier bébé. Celui qui a pour obsession d’être le meilleur papa au monde. Celui qu’il a imaginé dès lors que l’envie de paternité s’est installée. Alors deux garçons aussi mignons, vous imaginez… Le rêve pour ce sportif, prof de tennis, qui a transmis à ses petits le goût de l’effort. Et du plaisir aussi. Les valeurs de la vie sur le terrain quoi. Avec sa femme, son héroïne, ils vivent une vie douce à Paris dans leur quartier chéri : Nation. Rencontre avec un homme à qui on confierait sans rechigner ses propres enfants…
Mon père, ce héros
Quand on regarde Lenny 6 ans et Noam, 2 ans et demi, dévorer des yeux leur papa, on se dit que le pari d’être le meilleur daddy a largement été rempli. Chez Franck, il y a ce truc évident qui vous fait dire qu’à la maison, il est ultra présent. Ce rôle, il l’a façonné, précisé, appris au fil des années mais aussi grâce à une préparation digne des J.O : « Avec ma femme Julie, on est plus qu’une team, on est hyper solides même si on a traversé des épreuves difficiles. » Car pour Julie et Franck, avoir un enfant puis deux n’a pas été de tout repos. Il a fallu batailler face aux pépins de santé de Julie et s’armer de patience et de beaucoup d’amour pour dépasser ce chemin compliqué. Et puis l’annonce, la joie, le bonheur immense ! « Depuis très longtemps, je voulais deux garçons, alors vous imaginez le kiffe ! Je me suis préparé comme un malade à cette future paternité. J’ai lu, j’ai posé 1000 questions, j’ai rencontré des papas… » Franck s’est mis dans la peau du sportif qu’il est. Fils d’une prof de danse, la rigueur, il connaît et s’est imposé cela comme un coach le ferait.
Les biberons la nuit, c’est lui…Deal ?
Certains le désignerait comme un papa moderne, un neo-daddy. Nous, on préfère dire que c’est un papa. Un vrai. De celui qui s’implique autant que la maman parce qu’après tout, c’est que du bonheur non ? « J’ai fait tous les biberons de nuit pour mes fils. C’était un deal avec Julie ! J’avais très envie de le faire et ça m’a rendu très heureux. Je ne dors pas beaucoup en plus. C’était un plaisir de passer ce temps précieux avec eux. »Et cette paternité, qu’a-t-elle changé chez lui ? « La paternité m’a changé, comme tout le monde je pense, en terme d’organisation. Mais surtout, depuis la naissance de mon premier enfant, pour la moindre chose que je fais dans ma vie, je me demande quelles conséquences cela pourrait avoir sur Lenny et Noam. Bonnes ou mauvaises.
Duo de choc !
Chez Franck et Julie, tout est une question d’équilibre donc. Et cela marche aussi pour les activités avec les enfants. « Ma femme est branchée culture, sorties, activités artistiques, découvertes, …Moi je suis à fond dans le sport, les activités à l’extérieur, le foot, le tennis bien sûr. On est parfaitement raccord et les garçons peuvent s’épanouir dans beaucoup de domaines différents. C’est génial ». Et avoir deux enfants, deux personnalités, deux caractères différents et peut-être deux fois moins de temps pour chacun, c’est comment ? « Disons qu’il faut savoir faire preuve de patience ! Notre deuxième a pour l’instant un caractère plus fort que son frère mais on forme une bonne équipe avec ma femme. » Et puis quand on sait que le dicton préféré de Franck est « no pain, no gain », on a envie de l’appliquer pour ce cas précis ;-). Justement, quelle éducation souhaite-t-il donner à ses enfants ? « J’ai eu une double éducation. Un père assez stricte et une mère un peu plus laxiste mais très proche de moi affectivement. Je pense que j’aimerais donner une éducation basée sur le courage et la confiance en soi. Et tout ça entouré d’amour. » Pour ce parisien, quitter la capitale n’est pas permis alors sa maison du bonheur est à l’image de son amour pour la ville : « Une grande maison en plein milieu de Paris avec une grande pièce à vivre pouvant accueillir plein d’amis et la famille. »
Ah la famille, celle que l’on a et celle que l’on se construit…
