François habite Boulogne, ville pour laquelle il a eu un coup de foudre. Il est développeur immobilier. Son leitmotiv ? « Pour vivre, l’homme doit avoir le coeur content; ce qui te réjouit prolongera ta vie. » Le dessert qui pour lui ne sera jamais égalé par personne ? Le gâteau aux poires et caramel de sa maman.
Un papa poule.
Devenir père pour François était un véritable souhait qu’il partageait avec Florence, sa femme. « Avant de le devenir on ne prend pas la mesure des changements. Le rythme est différent. L’amour qu’on ressent pour les enfants change. C’est une histoire à trois ou à quatre qui se construit. C’est en ayant des enfants que l’on se rend compte de l’éducation qu’on a reçue. J’ai des parents en or massif ! Mon père et ma mère sont encore ensemble et s’aiment comme au premier jour. C’est génial. Ils voyagent tous les ans avec leur bande de potes. En devenant papa à mon tour, je me suis rendu compte de la liberté qu’ils m’ont donné tout en ayant fixé un cadre pas trop stricte. Je pense avoir eu la chance d’avoir de très bons parents. »
De l’éducation.
« Au sujet de l’éducation d’ Alix et Victoire, contrairement à Florence, je n’ai pas lu de bouquins sur le sujet. J’essaie de reproduire le schéma que j’ai connu. Mon problème est qu’il n’y a pas de fille dans ma famille. Donc c’est un peu compliqué pour moi. J’essaie d’être ferme tout en étant gaga. Je me demande comment je vais gérer quand elles vont vouloir faire des choses que je ne voudrais pas qu’elles fassent. Je ne sais pas ! » François aimerait transmettre à ses filles l’idée que la vie est belle mais courte. « Il faut qu’elles en profite à 2000 %. » Au fil de notre entretien, je fais remarquer à notre papa poule que la foi semble avoir une place particulière dans sa vie. « Elle a pris progressivement de plus en plus de place dans nos vies. Jeunes, nos parents nous ont sensibilisés à la foi mais sans obligation. Elle a été distillée par petites gouttes. Au moment de notre mariage, nous sommes repartis faire les chemins de Saint Jacques de Compostelle avec Flo, et puis la naissance de Victoire avec son agénésie nous a fait revenir à ça. Nous avons une paroisse top à Boulogne. » Mais François tient à ce que ses filles restent libres de croire ou pas. « Je ne veux pas forcer mes filles à pratiquer. Nous avons débattu en couple pour savoir si on faisait baptiser Alix et Victoire. Finalement nous l’avons fait car nous pensons que c’est un vrai cadeau pour elles. Mais je ne veux pas les obliger, je veux qu’elles soient libres. Si elles ne sont pas croyantes, je ne leur en voudrais pas ! »
Du rire et des jeux vidéos !
Lorsque je demande à François quel artiste le fait pleurer, il répond Alix. « Elle me fait rire. Alix a des réflexions sidérantes pour une enfant de trois ans. Par exemple, quand je lui dis le matin : Alix tu prends ton cartable, elle me répond : non, c’est un sac à dos ! En me garant tout à l’heure j’ai traversé hors des passages piétons et elle m’a immédiatement repris : non papa tu ne marches pas sur la route ! »
Quand il a du temps libre, notre papa poule joue aux jeux vidéo avec son groupe d’amis. « Avec le temps nos femmes ont espéré que ça se tasserait, mais c’est de pire en pire ! Nous réfléchissons même à créer une boîte dans cet univers ! C’est une passion. Quand Florence tricote ou lorsqu’elle est sur instagram j’en profite ! Chaque année je réserve un week-end pour jouer avec mes amis, et Florence en retour s’en prévoit un aussi. »
Des désirs d’avenir ? « Vivre longtemps heureux et que tout le monde soit en bonne santé. »