»Je suis extravertie et une éternelle optimiste. J’ai deux leitmotiv : On ne naît pas femme, on le devient de Simone de Beauvoir et La mode se démode, le style jamais de Gabrielle Chanel. Mon addiction ? Les sucreries : chocolat et gâteaux ! Parfois je me dis que je fais du sport pour pouvoir manger ce qui me fait plaisir ! » Gianina est journaliste. Elle est maman depuis peu d’une petite Liya. » C’est une petite fille très souriante, sociable et joueuse. Elle adore être avec d’autres enfants et ne tient pas en place en général. »
Je demande à notre maman poule de me raconter le choix du prénom. « Liya est une référence à mes origines et donc aux racines de ma fille. Née en Roumanie, je suis arrivée en France à l’âge de 6 ans. Je parle d’ailleurs roumain avec Liya en espérant qu’elle puisse l’apprendre de cette façon. J’aime lui faire écouter des comptines en roumain. Elle est réceptive et danse un peu, c’est très drôle. »
Gianina a grandi au sein d’une famille de sportifs globe-trotters . « Mes parents se sont installés en France quand j’étais petite. Mon père est un ancien handballeur pro, il est venu jouer ici et nous ne sommes jamais repartis. Ma mère était aussi une sportive, elle pratiquait l’aviron et a été médaillée d’argent aux J.O. de 1984 à Los Angeles.
Tous les deux m’ont donné une éducation cool. Je suis fille unique et mes parents m’ont toujours fait confiance pour prendre mes propres décisions. Ils étaient là pour me guider mais sans m’influencer de façon à me développer en tant qu’adulte. Cela m’a permis de devenir rapidement indépendante, même si je ne peux pas me passer d’eux aujourd’hui. »
Gianina est en couple avec Matthieu. Nous évoquons sa vie au côté d’un sportif de haut niveau. « C’est un peu l’aventure. Je suis une ancienne sportive moi aussi (volley) donc ça me convient. Nous nous sommes connus grâce au sport et il fait toujours partie de notre vie. Matthieu nous a fait vivre une aventure magique cet été en remportant une médaille à Rio. Ce sont des années de travail et beaucoup de bonheur à la clef pour tout son entourage. Vivre une deuxième olympiade à ses côtés c’est beaucoup de fierté. Liya était aussi au Brésil, avec le recul cela va devenir de magnifiques souvenirs. »
Dès qu’elle a un moment de libre, notre maman poule fait du shopping. « Sur le net et de plus en plus souvent. C’est une véritable addiction, je connais tellement de e-shop que cela en devient effrayant ! »
Si Gianina devait recommander la lecture d’un livre, ce serait celui-ci « Aïe mes aïeux de Anne Ancelin-Schutzenberger. Il traite des liens transmis dans une famille de génération en génération. Des liens parfois inexplicables qui nous obligent à une forme de loyauté envers notre famille ou qui développe chez nous le « syndrome d’anniversaire » qu’elle décrit très bien dans l’ouvrage. Il est facile à lire car bourré d’exemples et il permet d’en apprendre beaucoup sur sa famille et sur soi-même. Il peut même guider dans certains choix éducatifs pour son enfant. »
Quel est l’objet que notre maman poule transmettrait à sa fille comme un héritage ? « Rien ne peut égaler la médaille olympique de son père en terme de valeurs morales. Mais j’ai une paire de chaussures Dior qui pourraient lui plaire plus tard ! »
Enfin nous nous quittons sur une question dont la réponse de Gianina n’est qu’une déclaration d’amour. La personne la plus inspirante pour toi ?
« Matthieu.
Il est sans conteste la meilleure personne que je connaisse. C’est quelqu’un qui se donne tellement à 100% dans tout ce qu’il entreprend qu’il m’incite à toujours vouloir donner le meilleur de moi-même.
Et c’est un papa merveilleux. Je le redécouvre chaque jour depuis que Liya est entrée dans nos vies.
Il est surprenant et aimant.
La paternité est révélatrice pour certains hommes.«