45 jours, c’est long. Très long. Surtout quand on a déjà repéré son cadeau, commencé sa liste et compté les dodos trois fois. Mais la magie, c’est aussi ça : l’attente et les petits rituels qui précèdent…
Créer le calendrier de l’attente
Pas besoin de 24 cases tout de suite : on peut inventer un calendrier de novembre avant celui de décembre : un dessin à colorier par jour, un mot doux à lire, un défi à relever (“faire un câlin gratuit”, “préparer le petit-déj des parents”, “danser comme un lutin”). Chaque jour devient une petite victoire vers Noël.
Faire durer les rituels
Le chocolat chaud du goûter, la première bougie qu’on allume, les histoires de neige avant de dormir…Les enfants adorent les répétitions : ce sont elles qui construisent leurs souvenirs. Alors on étire les moments, on les fait durer — comme une guirlande qui s’allume un peu chaque soir.
Parler d’envie autrement
Au lieu du sempiternel “Qu’est-ce que tu veux pour Noël ?”, on peut essayer :“Qu’est-ce que tu aimerais faire ensemble avant Noël ?”, “Qu’est-ce qui rendrait ce mois spécial ?”
Les listes se transforment en moments. Et les moments en cadeaux.
Faire de novembre, un mois à part.
Le secret, c’est de ne pas tout garder pour décembre. Inventer des petits rendez-vous magiques : la première bougie du mois, le goûter du dimanche, la boîte à histoires du soir. La magie n’a pas besoin de guirlandes pour commencer à briller.
Cuisiner le temps (littéralement)
Faire des sablés, c’est se concentrer sur ce qu'il y a de meilleur. On pétrit, on goûte, on décore. Et on comprend que vivre d'amour et de pâte à gâteau 40 jours, c'est presque trop peu !
Vivre la magie à travers l'art
Pièces de théâtre, ballets, expositions, ateliers, rencontres, festivals...l'art et la culture foisonnent de rendez-vous placés sous le signe de l'émerveillement, du partage et du plaisir. Après ces moments-là, il n'est pas rare de constater que l'expérience se prolongent (les enfants en parlent, dessinent sur le sujet, refont le spectacle à la maison, etc.)
