Laura est la maman de Basile « un petit garçon très mignon, plutôt cool, même si son petit caractère commence à s’affirmer et c’est tant mieux ! Il est très souriant, plein de vie, il adore la musique et danser. Basile cherche souvent à nous entraîner dans ses jeux pour rire ensemble. Il crée beaucoup de moments mignons plein de connivence en famille ! »
Laura est aussi enceinte de 3 mois au moment de l’interview. La nouvelle de la deuxième grossesse est officielle. « J’ai fêté mes 30 ans en juillet et 30 ans sans champagne c’est louche ! Tout le monde a été mis au courant, c’était l’euphorie. » Basile. Pourquoi ce choix de prénom ? « On cherchait un prénom coup de cœur, on pensait à l’époque que ce n’était pas trop répandu ! Basile est un prénom ancien, les sonorités et le prénom court, nous ont séduits. »
Je demande à Laura de nous raconter ses trois premiers mois de grossesse. « C’était trois mois de nausées, j’en sors depuis une semaine. Pour gérer le mal au cœur, l’astuce du gingembre est assez efficace. Psychologiquement cela doit jouer ! On est toujours bercée par le bonheur d’être enceinte alors on ne s’apitoie pas sur son sort. Et puis quand on a un aîné on a moins le temps de s’écouter. »
Les deux enfants de Laura seront rapprochés. « Ma maman m’a prévenue que ce serait sport ! Ma grande sœur et moi avons quatorze mois d’écart, nous avions envie d’avoir cette proximité en âge pour Basile et son futur petit frère ou sœur. Basile est cool, cela ne nous fait pas peur. On a de l’énergie ! Ça va aller ! » Connait-elle le sexe ? « Oui je sais. Mais mon père fait une obsession là-dessus, ça lui gâcherait la surprise de savoir, donc par clin d’œil pour lui, je ne le dirai pas ici ! »
Laura raconte que la maternité a changé beaucoup de choses. « J’ai le courage d’être moi-même. Avant je refoulais des envies, des instincts. Quand j’étais enceinte, ma sœur m’a offert un cahier de grossesse sur lequel on écrit ses humeurs et ce que l’on souhaite pour ses enfants. On est amené à réfléchir sur des choses importantes, sur les valeurs que l’on veut leur inculquer.
J’ai pris conscience que je voulais que mon fils ait avant tout l’audace d’être heureux. J’ai réalisé que si je ne changeais rien dans ma vie professionnelle, ce n’était pas lui montrer l’exemple. Il était donc temps pour moi d’essayer de me donner les moyens d’être heureuse aussi dans ma vie professionnelle. J’ai envie de revenir à mes passions, à ce qui m’a toujours plu. J’ai décidé de reprendre des études de décoration d’intérieur. J’aimerais me rapprocher de ce milieu-là. »
Alors à quoi ressemble le home sweet home d’une passionnée de déco ? « C’est un cocon joyeux et coloré, il y a beaucoup d’éléments ! J’accumule les choses que j’aime. Chez moi, il y a des influences ethniques, des objets chinés ou contemporains, avec un petit côté bohème. »
Je demande à Laura si décoration et enfant sont compatibles. « Oui on s’adapte ! Les objets qui cassent prennent de la hauteur ! Il faut avoir une maison à vivre ! J’aime le fait que la décoration soit quand même accessible à Basile. Il peut toucher tout ce qui est à sa portée, ça lui donne aussi le goût des jolies choses et la découverte de différentes couleurs et matières. » Lorsque nous évoquons son enfance, Laura parle de ses sœurs et de sa maman. « Je suis la cadette d’une famille nombreuse. Nous étions 5 filles à la maison. J’ai une famille très aimante, nous sommes très soudés. Avec mes sœurs nous sommes très proches malgré nos caractères assez différents qui font parfois des étincelles !
Ma maman était institutrice Montessori, en grandissant j’ai pris conscience de la différence de mon éducation. C’était le bonheur d’aller à l’école. Je laisse donc Basile autonome, il va à son rythme. Il met ses mains dans la terre. Il est libre de découvrir et d’apprendre. »
A la question quelle personne vous inspire, Laura répond : Nathalie (ndlr : Laura et Nathalie sont amies depuis l’enfance). « Beaucoup de personnes m’inspirent, surtout ceux qui ont le courage de leurs ambitions. Nathalie m’a toujours impressionnée, elle s’est lancée dans émoi émoi tout de suite sans trop se poser de question. Elle a fait de belles rencontres, avec Adèle notamment. L’entrepreneuriat n’est pas une chose facile, mais elle a toujours gardé le cap. Je l’ai toujours vu rayonner de ses projets. J’aimerais vivre de ça aussi. J’y aspire.«
Sa maison du bonheur ? « Quand elle est pleine de ceux que j’aime : mon mari, mes enfants, plusieurs à l’avenir ! Avec le passage de nos amis et familles. Baignée de lumière, de rires d’enfants, avec de la musique bien sûr pour donner du peps ou de belles émotions avec les mélodies improvisées au piano par mon mari ! Des couleurs, de la jolie déco. Un cocon de vie, de joie, et d’amour ! »
Pour l’avenir ? « Je me sens heureuse aujourd’hui. Je fais mes premiers dans la direction que j’ai choisie. Que ça continue !«
Coiffure : @thereporthair