Laure habite le quartier de l’Europe à Paris. Elle l’adore, tout est à portée de main. L’école, la crèche, son travail et même son bistro préféré « le bistro en ville, la terrasse est super ! » Son leitmotiv ? « Prends ta vie en main. » Son plat préféré ? « Les lasagnes de maman. » L’artiste qui la fait pleurer ? « Adèle et son coffre incroyable. » Le pays qu’elle rêve de visiter ? « Je rêve de retourner en Thaïlande avec mon mari et d’aller en Tanzanie faire un safari ! » Petite fille, elle rêvait de devenir actrice ou mannequin. « Aujourd’hui je suis chef de projet événementiel dans une banque ! »
Laure est la maman louve de Louise « une enfant joyeuse, très sensible au bien être des autres, sage, elle fait très rarement de bêtises » Et de Élise, une petite fille « super bien dans ses baskets. Joyeuse et autonome, mais aussi très très câline, c’est un petit trublion qui teste les limites jusqu’au bout. »
Devenir mère pour elle, n’était pas une évidence au départ. « Je n’avais pas envie d’enfant avant 25 ans. Et puis on a eu envie, je ne me sentais pas vraiment prête. Mais aujourd’hui je suis très à l’aise. La maternité m’a donnée confiance en moi, je suis épanouie. Je m’impose plus.
Je suis une mère louve dans l’organisation ! J’ai tendance à mener ma meute à la baguette. Je suis assez directive. J’adore que l’on fasse les choses ensemble.«
Laure a grandi dans une famille de globe trotter « Mon père était un expatrié. Nous avons vécu en Afrique, au Burkina Faso et au Sénégal. Puis à Singapour. Mes parents ont continué pendant que je faisais mes études en France. Actuellement ils sont à Beyrouth au Liban. » Je demande à Laure si grandir dans des pays étrangers est une expérience qu’elle aimait. « Il est difficile de ne rester que trois ans et de repartir. C’est dur de s’attacher aux gens en sachant qu’un jour il faudra les laisser. On prend alors l’habitude de ne plus s’attacher. Le plus fort est l’ouverture d’esprit que l’expatriation apporte. On ne voit pas les gens par leur couleur. C’est génial. Mon pays préféré, est le premier dans lequel nous avons habité. Le Burkina Faso, parce que je l’ai vu avec des yeux d’enfant.
J’ai une image qui me revient quand je pense à la vie que j’avais là-bas. J’avais six ans. Nous venions d’atterrir. J’étais dans la voiture qui nous emmenait dans notre nouvelle maison. On s’arrête à un feu rouge. J’aperçois alors des enfants nous faisant coucou à travers la fenêtre. Ils n’attendaient rien en retour c’était un beau geste d’accueil, un vrai de coup de cœur pour les burkinabés. Et ça a continué pendant trois ans. »
Petite fille, notre maman louve a reçu une éducation qu’elle juge stricte. « Mes parents étaient stricts. De mon côté, j’ai envie de donner une plus grande liberté à mes enfants. Assez jeunes, je souhaite qu’ils aient plus d’autonomie et d’indépendance. «
Quand elle a un moment de libre, Laure s’adonne à sa passion « la déco d’intérieur. J’adore ça. Chez nous, c’est assez scandinave, c’est à la mode ! Mais j’aime bien trouver des petites pièces par ci par là. Je chine sur les quais, quand je n’ai pas beaucoup de sous je vais chez Maisons du Monde. » Quand elle doit se ressourcer, Laure s’évade au Château de Villiers Le Mahieu à côté de Paris. « Il y a un spa, interdit aux enfants ! Ce n’est pas trop loin et pas trop cher. J’en profite deux à trois fois par an, pour un week-end en couple. »
Quand on lui demande qui est la personne la plus inspirante pour elle, notre maman louve répond : « Mon mari. Parce que grâce à ses choix, il a réussi à devenir ce qu’il voulait être. Étant un peu perdue, cela m’a toujours motivée ! Il faut que je m’inspire de lui. C’est un peu mon coach. Si je suis si heureuse dans mon travail et dans ma vie aujourd’hui, je pense que c’est grâce à lui.«