Mai Lien est une maman poule qui se voudrait plus cool.
Mai Lien est une maman sublime. Elle vit avec Valentin et sont tous les deux les heureux parents de Noah. Ils habitent à Issy les Moulineaux. « Je suis une maman poule. J’aimerais vraiment être cool mais ce n’est pas le cas ! Je suis de nature angoissée, un peu anxieuse. J’ai très peur de mal faire. Aujourd’hui, Noah a huit mois et je commence à peine à me détendre. J’ai fait un baby blues les trois premiers mois de sa vie. »
Mai Lien est mannequin, l’an dernier, elle a porté avec allure les couleurs d’émoi émoi. Je lui demande si elle a pu associer son métier à sa grossesse : « J’ai malheureusement dû arrêter de travailler à trois mois de grossesse car cela commençait à se voir (à part pour émoi émoi). J’ai aimé être enceinte, on a le sentiment que rien ne peut vous atteindre à ce moment là car vous portez la vie. Tout le monde fait attention à vous. En revanche, j’ai eu des contractions de grossesse très tôt, vers 5 mois et demi. Le dernier mois, je n’arrivais pas à faire 20 mètres. Mon accouchement s’est aussi très bien passé. J’ai eu une césarienne programmée car Noah était en « siège décomplété. » On m’a donné un petit médicament avant d’aller au bloc pour me détendre et mon fils est arrivé ! »
Notre maman poule a un souvenir plutôt mitigé de l’allaitement. « J’ai choisi d’allaiter Noah. Mais ça a échoué, il n’arrivait pas à prendre le sein. J’ai tout de même insisté dix jours puis j’ai arrêté. Voulant le meilleur pour mon fils, j’ai tire-allaité pendant trois semaines, ce que je ne recommande absolument pas, sauf s’il s’agit d’arrêter son allaitement bien sûr !
Ça fait mal et une jeune maman a autre chose à faire que de tirer son lait. Dormir, par exemple ! Je pense qu’à la naissance, nous sommes prises dans un engrenage. Une mère souhaite le meilleur pour son enfant. On se fixe des objectifs. Rétrospectivement, je me dis que je ne recommencerai plus jamais. Et puis le lait en poudre, ça le fait tout aussi bien grandir. »
En ce qui concerne la garde de Noah, Mai Lien et Valentin ont opté pour une assistante maternelle. « Elle nous a été recommandée. J’ai eu un peu moins peur en le lui confiant. Il est gardé avec deux autres petites filles. Il adore être en compagnie d’autres enfants ! »
Maman et mannequin.
« Plus jeune, je ne savais pas ce que je voulais faire. A la sortie du lycée, j’ai choisi les études qui me semblaient les plus larges possible : une école de commerce. A la fin de mon cursus, on m’a repérée, et on m’a demandée de travailler comme mannequin. J’ai commencé et je n’ai pas arrêté ! » Être maman et mannequin, c’est compatible ? « Valentin, mon compagnon, travaille près de la maison et peut gérer Noah si je ne suis pas là, on s’est arrangé pour ça. Nous voulions de la régularité pour lui. Que je travaille ou pas, il est gardé chez sa nounou quatre jours par semaine. Lors de ma grossesse, je n’ai pas eu peur de grossir, sincèrement. Malgré mon métier, j’avais bien intégré qu’il fallait prendre des kilos ! Le poids du bébé, le poids du placenta et du liquide amniotique… Je n’avais pas de fringales et j’ai pu garder une alimentation normale. A la sortie de la maternité j’avais déjà presque tout perdu. J’ai pris 11 kilos. »
Le meilleur pour son bébé.
Mai Lien est une femme et une mère épanouie. « Comme Noah est gardé que je travaille ou pas, je peux avoir des moments pour moi et profiter totalement de mon fils lorsque je suis avec lui. Je n’en ai jamais marre, je ne suis pas lassée. J’ai des moments qualitatifs avec Noah. On profite. On joue. On lit, il adore ça. Il y a d’ailleurs un livre que je conseille pour tous les jeunes parents, c’est Blanc sur Noir de Tana Hoban. Il s’agit d’une série d’imagiers en négatif. Les bébés y sont très sensibles dès un mois. Le bien être et l’éveil de Noah sont très importants pour Mai Lien. « J’ai la chance d’être rentrée dans une association d’accompagnement aux parents à Issy les Moulineaux : « A3N ». Elle propose de sortir les mamans de leur quotidien avec leur bébé et de leur donner des petites astuces pour son éveil. On est épaulé de la lecture à la motricité pour le bébé. Pour les parents, il y a des groupes de discussions encadrés par des psy sur la fatigue, la séparation avec son enfant ou encore le désir de perfection. Le bébé est toujours le bienvenu évidement ! J’en suis très contente, ça m’a vraiment aidé à devenir la mère que je suis maintenant. »
Des désirs pour l’avenir ?
« A Valentin et moi, je souhaite de continuer notre vie telle qu’elle est avec un peu plus de boulot pour moi ! L’année 2015 a été pour nous un grand bonheur malgré l’actualité. Pour l’avenir, je voudrais que Noah soit heureux et qu’il garde pour toujours son sourire. J’aimerais aussi l’élever dans la tolérance de l’autre, lui apprendre que sa maison n’est pas la France mais la terre entière et qu’il faut en prendre soin. »
Une question que je ne t’ai pas posée ?
« J’aimerais ajouter un mot sur Valentin, son dévouement en tant que père et compagnon a été sans limite à l’arrivée de notre fils. Le partage des tâches qu’impliquait un nouveau né ne l’a pas fait fuir et il y prenait vraiment plaisir. Son soutien a été un booster pour me sortir de mon baby blues et je l’en remercie ! »
—
Sweats Maman Poule ou Maman Cool rêvés à Paris et créés au Portugal : 95% coton 5% polyamide, 80€, disponibles en caramel, marine et ivoire, du XS au XXL, à partir du 4 septembre 2015 en exclusivité sur émoi émoi.
Sweats « We are family » rêvés à Paris et créés au Portugal : 95% coton 5% polyamide, disponibles en gris chiné, 80€ pour l’adulte, 45€ pour l’enfant, en exclusivité sur émoi émoi.