Maïk vit dans le quartier Olympiade, à Paris. Il est professeur d’économie et de management en école de commerce et dirige aussi une société de management du sport. « Je suis agent de joueurs professionnels de basketball. »
Parle-nous de ton enfance, de tes parents …
« J’ai vécu dans un environnement très féminin entre ma mère et mes grandes sœurs. Je suis le petit dernier, avec plus de 10 ans d’écart avec mes sœurs. Mon père est expatrié depuis plus de 40 ans, donc j’ai principalement été élevé dans les jupes des filles. J’étais un peu le petit prince. Je faisais tout le temps le clown et j’étais entouré de beaucoup d’amour et de câlins. Une sorte de peluche pour toutes les filles de la famille ! »
Petit garçon, Maïk voulait devenir James Bond. « Parcourir le monde en tuant des méchants dans des super voitures, avec des espionnes sexy… Ça c’est venu plus tard, à l’adolescence ! »
La matière qu’il détestait à l’école ? « La physique. J’étais nul et ma prof m’adorait. J’étais son chouchou. Elle faisait tout pour que j’ai de bonnes notes et je me plantais tout le temps ! Ça la déprimait, la pauvre… J’aurais tellement aimé lui offrir un 18. »
Notre it dad est un papa cool. « J’essaie d’être comme je suis dans la vie : jovial et attentif. Mais il est vrai que la flexibilité de mon travail m’offre la possibilité de passer beaucoup de temps avec mon fils. Il est un peu devenu mon meilleur pote ! Je lui parle comme un ami de choses quotidiennes, sérieuses, des blagues. Je le consulte même sur les notes que je mets à mes élèves ! »
Devenir père pour Maïk, c’était une évidence. « Je suis issu d’une famille métisse, d’origine africaine. Vivre avec des enfants et des bébés a toujours été quelque chose de naturel. Très jeune, je m’occupais de mes petits cousins pendant que nos parents dansaient dans le salon. Donc oui, après avoir trouvé la femme de ma vie, être père devenait une évidence , presque une envie irrépressible. Et puis j’avais 34 ans ! Ma mère n’en pouvait plus d’attendre ! »
La chose la plus importante qu’il veuille transmettre à son fils est sa curiosité, son sens de la liberté et son coté un peu « anar ».
La paternité a tout changé chez Maïk. « Ma vie, mes opinions sur tout : les gens, mes parents, mes amis et surtout sur moi-même. Je ne pensais pas pouvoir tomber amoureux une nouvelle fois. »
Quant au congé paternité, c’est un concept qui lui parle « Je travaille en libéral. Je dirige ma boîte, je fais ce que je veux. Donc après 17 heures c’est stop : crèche et jeu avec mon fils. »
Tu as une devise dans la vie ? « La course a amélioré son profil dans Astérix et les 12 travaux. »
Le dernier livre que tu aies lu ? « Je viens de terminer tous les livres de Philip Kerr, l’auteur de la Trilogie Berlinoise. C’est un polar politique qui se passe avant, pendant et après l’arrivée des nazis au pouvoir. »
Son adresse du moment est un bar du 17 ème arrondissement : « Le up and down café, il est en bas de mon bureau. Un vieux rade un peu pourri et sale, avec tous les poivrots du quartier, mais situé juste à coté du dernier studio de post-synchronisation des voix à paris. Donc entre deux hurlements pour les résultats du PMU, on peut prendre un café avec Depardieu, Julie Gayet, Patrice Chereau, JF Balmer, Cremer. Très surréaliste ! »
Si tu étais un super héros pour tes enfants ce serait lequel ?
« Brown Hornet, le super héros qui passait dans « t’as le bonjour d’Albert » Il est black et super drôle comme moi ! »
Ton rêve de bonheur ?
« Comme tout les dimanches : regarder un épisode de Maigret, celui de Bruno Cremer, avec ma nana avachie sur moi pendant qu’elle est sur facebook et mon fils qui me marche sur le visage pour attraper mon téléphone ! »
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