Marc vit à Neuilly. Il fait du conseil dans le digital. Quand on évoque ses traits de caractère, il répond : « Second degré. » Son leitmotiv dans la vie ? Marc hésite entre deux : « Ce n’est pas parce que l’homme a soif d’amour qu’il doit se jeter sur la première gourde. » Ou « il ne savait pas que c’était impossible, alors il l’a fait. » Ses addictions ? « Dans le désordre : Les guitares, les voitures anciennes, les choux à la crème, l’apéro avec des copains, Pauline, mes enfants, le magazine Science & vie, les ordinateurs à bidouiller, à souder et râler contre l’administration. » Un endroit dans lequel il aime se ressourcer ? « Dans un bateau si je pouvais, sinon dans notre lit. »
Marc est en couple depuis dix-huit ans. Je lui pose donc la même question qu’à Pauline : Quelles sont les clés d’un couple qui dure ? « La patience ! Je ne sais pas si nous avons de la chance ou si nous avons su développer quelque chose de particulier. Pauline et moi avons toujours des projets. Acheter une maison, faire un enfant, un voyage. Lorsque les projets sont là, nous allons dans la même direction. Nous sommes rarement à l’arrêt. Je pense que c’est ce qui marche. »
Devenir père pour lui était une évidence. « Mais j’ai attendu longtemps avant de me dire que j’allais le faire. J’ai toujours voulu avoir des enfants. J’attendais d’avoir trente ans. Je voulais garder un petit bout de vie avant. »
Marc est père de deux enfants. Il nous les décrit. « Arthur est rock : il y a plein de guitares à la maison, il les prend pour un oui ou pour un non. Il est très ouvert et créatif sur les bêtises qu’il peut faire. Arthur est toujours bienveillant même quand il va trop loin. Adèle est une machine à bêtises et à bisous. »
Il souhaite transmettre à ses enfants une éducation respectueuse et curieuse. « On connait ses limites, on fait le maximum à l’intérieur et on essaie de pousser intelligemment les barrières. Je voudrais que mes enfants soient conscients des limites pour mieux les embrasser et mieux les dépasser. »
Petit garçon, Marc voulait être guitariste. « Je le suis presque. Je fais du conseil digital, c’est sympa parce que ça fait travailler le cerveau. Mais je fais beaucoup d’autres choses à fond. Comme la guitare par exemple.
J’en joue depuis 25 ans. Je suis arrivé au niveau où on m’a payé pour jouer, en studio ou en concert. Et puis je me suis arrêté. Je me suis dit que j’allais faire du marketing, gagner des sous et m’acheter des guitares ! C’est ce que j’ai fait, même si je le regrette un peu.«
Partage-t-il sa passion avec Arthur ? « Il vient souvent jouer avec mes guitares Mais je ne vais surtout pas reproduire ce qui m’a bloqué durant des années, c’est-à-dire lui imposer quoi que ce soit. Moi, j’ai commencé à jouer de la guitare le jour où on a arrêté de m’emmerder avec la musique. Je suis né dans une famille de musiciens. Ma grand-mère était professeur de piano, l’autre grand-mère pianiste de concert, mon père est pianiste aussi. »
Marc peut être un papa poule ou cool. « Cela dépend des moments. Je peux être un papa gâteau, gâteux, comme de temps en temps ne pas avoir envie de négocier. Je deviens plus sévère et directif. Je me laisse la liberté d’être cool quand il le faut. »
Notre papa cool adore cuisiner. « Je suis le cuisinier officiel de la famille. J’aime bien faire de la pâtisserie. Le paris-brest est pour le moment ce que je fais de mieux. J’essaie d’intéresser un peu Arthur. Parfois, il me court après pour savoir comment je fais une sauce ou un truc qu’il aime bien. Encore une fois, je ne veux rien leur imposer, mais si j’arrive à générer une petite envie, c’est bien. »
La maison du bonheur ? « Une maison avec plein de chambres d’amis, un studio pour la musique, un garage pour 8 ou 9 voitures, une pièce éclairée pour reprendre mes pinceaux, une salle de jeux légèrement en pente, pour pouvoir balayer facilement les Legos en fin de journée, pour Pauline des tas de dressings et un jardin avec un coin pour mon BBQ. Il faut que ce jardin donne sur une mer à 27° minimum et qu’il y ait un ponton avec mon bateau bien sûr ! »
Un souhait pour Arthur et Adèle ? « Qu’ils soient riches ou pauvres, je les veux libres et heureux. »