Marie est la maman poule de deux petits garçons, elle nous les présente. « Maël est un petit garçon coquin, un petit clown, gourmand et très câlin. Il adore les voitures et faire la « cuisine ». ,Maxence, mon grand, est très sensible, drôle et curieux. Il adore les livres, la musique et a une imagination débordante. Ils sont tous les deux comme chien et chat. Ils s’aiment aussi fort qu’ils se chamaillent ! »
Marie est Responsable communication et relations publiques dans la fonction publique.
Elle raconte qu’elle a vécu une enfance douce et heureuse, basée sur le respect et le jeu, en particulier avec ses frères. Mais qui est devenue un peu plus compliquée avant le divorce de ses parents, notamment à cause des disputes devant les enfants. « Les histoires de grands doivent rester des histoires de grands ! Il faut se respecter un maximum dans le couple pour que les enfants aient une image positive de chacun de leur parent. Cela peut abîmer l’autorité parentale, la confiance en ses parents.
J’aimerais transmettre à mes enfants le respect, l’ouverture, le partage, l’humour, ainsi que beaucoup de simplicité et encore plus d’amour ! Et que cela puisse durer dans leur vie d’adolescents et d’adultes, ce serait parfait ! »
Marie, raconte-nous leurs prénoms. « Maxence est un prénom que j’avais sur ma liste depuis toute petite, c’est un ancien amoureux de maternelle, il y a prescription ! Je trouve ça classique et original à la fois. Et Raphaël a tout de suite adoré.
Pour Maël, on a cherché, on ne tombait pas d’accord. Classique contre original s’opposaient. Et puis Maël est sorti, contraction de Marie et Raphaël. C’est un petit clin d’œil. »
Devenir mère était une évidence pour toi ? « Non ! J’ai toujours su que j’aurais des enfants mais ce n’était pas du tout une évidence pour moi. J’étais très gauche avec les bébés de mon entourage! En plus je voulais me marier d’abord, mais mon mari a voulu rapidement faire un enfant. C’est lui qui a eu gain de cause ! Et quand j’ai accouché de Maxence, ce fut très naturel, la maternité a été une révélation. » L’instinct maternel, tu en penses quoi ? « Il est plus ou moins prononcé chez certaines femmes. Chaque femme copie beaucoup ce qu’a fait sa propre mère. Ma propre mère ayant été très poule, je ne m’étonne pas d’être la mère que je suis devenue ! On y ajoute ce qu’on a en nous. C’est un petit mélange de plusieurs choses. On fait ce qu’on peut et on devient la meilleure mère possible pour ses propres enfants. »
Contrairement à ces deux précédentes grossesses Marie et Raphaël ne connaissent pas le sexe du bébé. « C’est la dernière grossesse alors on garde le secret. »
Tu espères une fille ? « Même pas, on prend les deux ! » Je lui demande si elle confirme le mythe autour de la troisième grossesse, celui qui raconte qu’elle serait plus difficile à supporter… « Oui je sens que c’est la troisième ! J’ai l’impression d’avoir 110 ans ! Avec des enfants rapprochés à gérer c’est épuisant, j’ai hâte que ça se termine ! Et puis, pour connaître enfin le sexe de notre bébé surprise. «
Marie est une maman plutôt poule. « Je suis très fusionnelle avec mes enfants. Quand ils sont bébés je ne les lâche pas une minute, je les ai allaités tous les deux, je crée une fusion avec eux. J’ai besoin de les avoir tout le temps. Je ne peux pas m’empêcher de culpabiliser quand je pars deux jours une fois par an avec mon mari ! Je me dépêche de rentrer du travail pour les voir. Bref, je couve. » A-t-elle eu l’impression de faire un sacrifice en devenant mère ? « Oui. Un en particulier. Mon sommeil ! Je suis une marmotte, je peux dormir à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit alors que mes enfants pas du tout ! Surtout Maël qui n’a jamais vraiment fait ses nuits, j’ai dû me dépasser ! »
Être femme et mère c’est se dépasser ? « Je pense qu’il est très difficile d’allier les deux parfaitement! On nous met beaucoup de pression aujourd’hui. Il faut être la mère, la femme, la working girl, il faut être sur tous les fronts. Et ce n’est clairement pas possible. Il faut arrêter cette pression, la mère parfaite n’existe pas. J’essaie de faire ce travail sur moi-même. »
La charge mentale est une notion qui lui parle. « J’en ai discuté avec Raphaël il y a quinze jours. Il m’a répondu mais pas du tout, je t’aide ! Bien sûr on se partage les corvées mais je lui ai expliqué le problème. Ça me parle beaucoup. J’ai l’impression que la charge mentale est comme un sixième sens chez la femme. On se donne ce rôle plus automatiquement qu’un homme. La solution ? Déléguer au maximum. Faire confiance à l’autre, ça se travaille. »
A la maison, avec ses garçons, Marie est plus pédagogie positive qu’éducation stricte. « J’aimerais être un peu plus stricte mais je ne suis pas très crédible ! Je me renseigne sur les méthodes telles que l’écoute bienveillante ect. Mais il faut avouer qu’au quotidien ça nous dépasse un peu. »
En ce moment Marie a des envies de femme enceinte « j’ai envie de jus de fraise ! j’ai eu envie de melon et de pêche cet hiver, je n’ai rêvé que de fruits juteux ! Pour ma première grossesse j’avais envie de Mc Do, je ne vais pas me plaindre ! »
Les personnes qui l’inspirent au quotidien sont ses enfants. « Ils font ressortir de moi ce que j’ai de meilleur. Ma patience notamment. Ils me poussent, ils m’élèvent. »
Elle se ressource « dans les bras de mon mari, c’est un peu cliché mais je m’y sens en sécurité. Il m’apaise c’est mon cocon. »
C’est un bon papa ? « Oui, c’est un merveilleux papa. »
Tes souhaits pour l’avenir ? « Que mes enfants s’épanouissent et que notre famille reste soudée et proche, comme elle l’est aujourd’hui. »