Il se passe des choses assez excitantes chez émoi émoi en ce moment… Et l’une d’entre elles est une collaboration avec la merveilleuse et talentueuse illustratrice Michelle Carlslund. Avant de vous révéler les résultats de cette collaboration, nous vous laissons en apprendre un peu plus à propos de Michelle…
Vous décrivez votre travail comme ‘enjoué, chaleureux et nostalgique’ – comment vous décririez-vous en trois mots ? « Ah.. On me l’a déjà demandé plusieurs fois et j’ai toujours du mal à répondre ! J’espère que mon travail reflète ma personnalité. Je dirais optimiste, consciencieuse et enjouée. »
Pouvez-vous nous raconter un fait intéressant ou amusant vous concernant ? « Quelque chose d’ironique ? Je suis quasiment aveugle de l’œil droit. C’est assez bizarre quand on travaille autant avec la vue. Je ne sais pas si je vois le monde et les couleurs comme les autres personnes. Je sais que je n’ai pas une très bonne notion des distances aussi – si je n’arrive pas à attraper mon verre d’eau du premier coup, je n’y arriverai peut-être jamais ! Mais apparemment on n’a besoin que d’un seul œil pour dessiner 😉 »
Quelle est la chose dont tu ne pourrais pas te passer ? « Il y en a deux : mon petit ami et les frites. »
Pourquoi l’univers de Michelle Carlslund est-il habité par autant de tigres et d’ours ? « Je crois que les ours et les tigres sont les animaux que je dessine le plus. Mais au fil du temps, je suis attirée par de nouvelles choses. Comme les villes et les marins par exemple. »
Si vous étiez un animal, lequel seriez-vous ? « J’ai récemment dessiné des flamants roses pour notre collaboration avec émoi émoi, et en fait, je pense que j’aimerais être l’un d’entre eux. Ça doit être génial d’être rose ! Et j’ai récemment vu un documentaire sur les flamants roses, ils font la parade nuptiale la plus douce et à la fois la plus bizarre. Je vole souvent dans mes rêves. Ce serait cool d’essayer en vrai. »
Quel est votre petit plaisir coupable? « Encore une fois, les frites. Je peux en manger à n’importe quelle heure. Quand j’étais petite, je ne me sentais absolument pas coupable d’en manger. J’avais entendu que les pommes de terre étaient bonnes pour la santé. Malheureusement, je sais maintenant qu’on ne peut pas en manger tous les jours ».
Vos parents étaient-ils ‘cool’ ou ‘poule’? « Ils sont à la fois ‘cool’ et ‘poule’. Ma mère était très poule quand j’étais petite. Classique, je pense. »
Que voulais-tu devenir quand vous étiez petite ? « Pendant longtemps, j’ai voulu être souffleur de verre ! J’étais fascinée par cette technique. Mais j’ai vite eu mal aux gencives à force de souffler pour fabriquer un ballon. J’ai fait le bon choix en ne choisissant pas ce métier. »
Quelles valeurs vos parents vous ont-ils transmises? « Mes parents ont leur propre entreprise de comptabilité, qu’ils ont lancée en partant de rien quand j’avais quatre ans. Ce n’était pas compliqué pour moi de faire le choix de monter ma boîte – j’ai grandi avec. Au niveau personnel, ils ont toujours tiré le meilleur de chaque situation. J’ai entendu un proverbe chinois qui dit : ‘quand le vent souffle, certains construisent des murs, d’autres construisent des moulins.’ Mes parents sont les personnes les plus fortes et généreuses que je connaisse. Je les admire, et j’essaie d’être aussi forte qu’eux pendant les périodes difficiles. »
Quand et pourquoi avez-vous décidé de devenir illustratrice? « Ma mère est très créative. Nous avons toujours été passionnées par la création, comme la peinture, le dessin, ou les invitations fait main pour nos anniversaires. Je me souviens d’une carte que nous avions fabriquée pour une fête d’Halloween, où une araignée tombait d’une ficelle quand on ouvrait la carte. Toutefois, je ne savais pas que ce serait ma source de revenus jusqu’à il y a 4-5 ans. J’ai commencé par la photographie et j’ai ensuite pris goût à la création d’images. Je voulais tous les types de costumes, d’animaux et autres accessoires dans mes photos. Mais sans argent et avec peu de matériel, j’ai dû commencer à utiliser le dessin dans mes photos. Les éléments photographiques étaient remplacés des dessins, dans le même style que celui que j’ai aujourd’hui. Après avoir terminé mon école de photo, j’ai étudié le design et le graphisme, mais je n’ai toujours pas terminé mes études. J’ai davantage de contrats et j’ai commencé à vendre des posters. Et en 2013, j’ai eu la chance de pouvoir me mettre à mon compte et d’arrêter l’école. »
Qu’est-ce que la chose que vous préférez dans votre travail? « Ce que j’aime le plus, c’est la liberté que j’ai pour mener ma vie professionnelle. Ce n’est pas toujours facile d’être son propre patron, mais si par exemple j’ai envie de créer du papier peint, je peux faire en sorte que ça arrive. Je choisis la direction de ma carrière, c’est tout autant satisfaisant qu’effrayant. Et oui – je peux ne pas travailler le lundi si j’en ai envie. Et travailler le week-end à la place. J’aime beaucoup faire ça. »
Qu’avez-vous préféré à propos de cette collaboration avec émoi émoi ? Où avez-vous trouvé vos inspirations pour ce projet ? « C’était un projet très amusant pour moi. Je suis plutôt à l’aise sur les affiches, je connais bien les étapes de la création des posters. Au moment où j’ai rencontré l’équipe d’émoi émoi, le courant est tout de suite passé. J’ai ressenti une vraie excitation pour mon travail et nous partagions la même vision sur la direction artistique à donner au projet. L’expression maman/papa poule me fait penser à de petits bébés animaux mignons avec leurs parents, donc ça m’a semblé très approprié de dessiner des animaux. J’ai toujours voulu créer autour de l’univers de la jungle, et pour cette collaboration cela me semblait parfait. Nous voulions une ambiance joyeuse et je crois que l’esprit vert et jungle correspondent bien à cette volonté. J’ai essayé d’avoir le bon équilibre entre cool et mignon et j’espère que cela plaira ! »
Si vous pouviez illustrer un livre pour enfants, lequel ce serait ? « Peut-être Alice aux pays des merveilles. Il y a beaucoup de situations un peu folles qui seraient sympas à illustrer. Un autre livre serait une histoire qu’on me lisait quand j’étais petite ; Thorkild Tyran (un livre danois, en français : Thorkild le Terrible). C’est un livre à propos d’un tyrannosaure qui fait peur aux autres petits dinosaures. Je le lisais avant même de savoir vraiment lire. »
Quels sont vos rêves pour le futur? « De continuer ce que je fais maintenant. Je voudrais sous-traiter certaines choses comme la comptabilité, la production, les shooting, etc… Un de mes rêves serait de travailler dans des villes différentes pour quelques mois chaque année, pour éviter le froid de l’hiver danois. J’espère que je pourrai réaliser ce rêve un jour. »
Enfin, si vous pouviez avoir un superpouvoir ? « Le pouvoir de guérison ! En tant qu’illustratrice (et utilisatrice d’un ordinateur), vous êtes vite engourdie des bras et des jambes. Je suis sûre qu’un grand nombre de personnes sait de quoi je parle. En ce moment, je travaille sur ce pouvoir de guérison en méditant 20 minutes par jour, et en visualisant ce processus de guérison. Je fais ça depuis 4 jours – et je suis impatience de voir si ça marche sur moi ! Je pense que beaucoup de gens ont des douleurs dans certaines parties du corps, et ce serait génial d’avoir ce superpouvoir pour les faire partir. On aurait plus de temps pour penser aux choses fun de la vie ! »
Affiches « Michelle Carlslund pour émoi émoi » en papier respectueux de l’environnement imprimées à l’encre naturelle, disponibles avec les messages « Maman Poule », « Maman Cool », « Papa Poule » ou « Papa Cool », dessinées et imprimées au Danemark, 30x40cm, 28€ l’une. A partir du 5 mai et en exclusivité sur www.emoi-emoi.com