Sophie vit à Paris, à Saint-Germain-des-Près, elle est la talentueuse fondatrice de Breaking the wool, un très chouette site qui propose des coffrets DIY de tricot.
La famille avant tout !
« Mes parents nous ont toujours enseigné et communiqué l’idée que la famille passe avant tout. Pour moi c’est très important. Quoi qu’il se passe dans la vie, les parents et les frères et soeurs représentent l’essentiel. »
Sophie est la jeune maman de Joséphine et de James. Pourquoi ce choix de prénom ?
« Pour Joséphine, on ne savait pas si j’attendais un garçon ou une fille. C’était Joséphine ou Martin James. Mais de très bons amis ont appelé leur fils Martin, donc James est resté. Pour ma deuxième grossesse, quand on a su que j’attendais un garçon, James est apparu comme une évidence. »
Raconte-nous, tes enfants.
« Joséphine est curieuse, vive, joyeuse. Extrêmement sensible. Une éponge. James, c’est le petit bouddha qui écoute. C’est la force tranquille. Il observe. Il est toujours content. »
Une fille puis un garçon, on les élève différemment ?
« Pour moi, il s’agit plus d’un premier et un deuxième. Le premier est plus couvé, on est plus sur lui. Joséphine est une vraie fille. Elle est branchée princesse, elle aime tout ce qui brille, les paillettes… Elle fait des coeurs partout !
Elle essaie mes chaussures, elle me regarde me maquiller. On a plus une connivence mère-fille mais elle a cinq ans.
En revanche, James, ne pense qu’à manger. Il est trop petit encore.
Ils sont différents parce que Joséphine est l’ainée, James, le second. Pour le premier tu fais tout, le deuxième suit. »
Sophie est une maman poule et cool. « Je suis hyper protectrice avec mes enfants et en même temps je pense que je suis cool, mais plus pour l’extérieur dans l’esthétisme. Je ne suis pas très tradi à part aujourd’hui où j’ai mis un petit col. »
Des années à l’étranger.
« J’avais un papa qui voyageait beaucoup pour son travail. On l’a suivi en Afrique. Nous avons passé trois ans au Nigeria. Après ça a été des déménagements en France. De mon côté, je suis partie une année en échange aux Etats Unis juste avant mon bac. J’y ai habité dix ans, entre New York où j’ai rencontré mon mari et San Francisco, où Joséphine est née. Mon mari et moi sommes rentrés en France il y a trois ans.
C’est une expérience très enrichissante, et elle n’est pas terminée car nous avons comme projet de repartir à New York prochainement !
J’aime la liberté d’esprit, là-bas, tout est possible, c’est mon modjo.
C’est très agréable de se dire que tu as ta chance. Que tu n’es pas dans une case, surtout dans nos métiers artistiques où tu fais ta place avec ta créativité.
En revanche, la difficulté c’est que si ça ne marche pas, tu es virée du jour au lendemain. Mais tu as ta chance. »
Breaking the wool.
Petite fille, Sophie voulait devenir médecin légiste. « Mes parents étaient très inquiets. J’ai toujours été passionnée de polars. J’étais attirée par l’explication du pourquoi une personne est décédée. Comprendre le meurtre et sa psychologie. » Aujourd’hui, notre maman poule réussit l’exploit de lire ses policiers tout en tricotant !
« Le tricot est une passion d’enfance que j’ai toujours eue. J’ai appris avec ma grand-mère. J’ai toujours tricoté hormis à l’adolescence où je trouvais ça trop nul ! C’est revenu après. J’ai toujours eu un tricot à côté de moi.
Comment j’en ai fait mon métier ? J’étais directrice de communication chez Biche de Bère à New York. Je travaillais 7j/7j et 24h/24h. J’en ai eu marre. Je me suis dit que je ne voulais plus jamais travailler pour un patron !
Je voulais monter ma boîte. Le tricot est apparu comme une évidence. »
Sophie partage depuis cet été son métier passion avec Joséphine.
« Elle a toujours été intéressée, sensible aux matières et aux couleurs. Elle a fait ses premières mailles il y a quelques mois, à sa demande.
Je m’étais dit que jamais je ne la forcerai, ni même l’inviterai à essayer avant qu’elle ait envie.
Je veux que ce soit un choix personnel, une demande qui vienne d’elle. Je n’ai pas envie de la pousser à faire comme maman, mais j’étais hyper fière de ses deux mailles. »
Qu’est ce que je peux te souhaiter pour l’avenir ?
« Santé bonheur et réussite ! »
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