Nathalie vit dans le premier à Paris. Elle est DGA de l’agence NellyRodi. Le Référent mondial de la prospective. « Notre métier est accompagner les marques, les fonds d’investissements, les organismes d’État dans la compréhension de leur environnement. » Son leitmotiv ? En ce moment, elle en a deux : « Go to bed with dreams, wake up with plans, et Si tu es la personne la plus intelligente de la pièce, alors c’est que tu n’es pas dans la bonne pièce. »
L’artiste qui la fait pleurer ? « Certains tableaux de danse de L.A. Dance Projet, la formation de danse pilotée par Benjamin Millepied à LA. C’est tout ce que j’aime dans le Néo-Classique : la virtuosité et la technicité de la danse classique, revisités dans une coloration moderne. »
Son addiction ? Son compagnon et son fils. Sa boisson préférée ? Le thé glacé. Un endroit où elle aime se ressourcer ? Un île en Thaïlande…
Nathalie est la maman de Zacharie. « Un garçon très rigolo, très farceur à l’image de son papa et au caractère très déterminé plutôt hérité de sa maman ! » Pourquoi ce prénom ? « Nous voulions un prénom international, quelque chose qui soit ni trop bourgeois ni popu ! »
Nathalie se voit comme une maman Louve. « Je suis assez fusionnelle. Mon meilleur ami c’est Zacharie ! On rigole beaucoup tous les deux, nous sommes très complices. La maternité a toujours été une évidence pour moi. C’est naturel, instinctif et intuitif. Moins on se pose de question plus il est facile d’appréhender son rôle de maman. C’est presque primaire. »
As-tu eu l’impression de faire des sacrifices en devenant maman ? « Oui On passe d’un format de couple à un format de famille. Les rapports amoureux changent. On a moins de temps l’un pour l’autre. Ce nouvel être prend beaucoup de place et de temps. La naissance d’un enfant redistribue les cartes à l’intérieur d’un couple. »
Pour notre maman louve, être mère et femme c’est possible en étant très organisée et bien entourée. « Je vois une vraie différence d’épanouissement dans les familles où les grands-parents et les frères sœurs sont présents. Le relais familial est un soulagement. »
Nathalie a grandi dans une famille unie. « Je suis franco-polonaise. J’ai donc une double culture, et une éducation assez métissée. Bonnes manières et politesse ont toujours été des pré-requis. J’ai reçu une éducation très centrée sur l’épanouissement, le bonheur, l’encouragement, la mise en confiance, et le confort mental. Il n’y a jamais eu de pression, de cris ou de sanctions à la maison. J’essaie de faire la même chose avec Zacharie. »
Nathalie ne parle pas polonais à Zacharie. « Nous avons décidé qu’il l’apprendrait plus tard s’il le désire. Pour le moment la priorité est qu’il sache parler le Français correctement ! »
Le dernier livre remarquable que Nathalie ait lu est La Gaité de Justine Levy. « C’est le dernier livre qui a provoqué en moi des émotions fortes. Quand je lis sans m’arrêter c’est que le livre est bon ! Justine Levy a une musicalité dans son écriture, une narration très réaliste. C’est très agréable. Son écriture est en prise directe avec les émotions. Elle fait de la sociologie urbaine. »
La danse a une place importante dans la vie de Nathalie. « J’ai une formation de danseuse. On danse beaucoup à la maison. C’est un langage. Il faut être bien dans son corps, dans ses mouvements. La danse fait partie de mon identité. C’est exutoire. On relâche ! »
Pour Nathalie, la personne la plus inspirante du moment est Emmanuel Macron. « Je le trouve extraordinaire. Il a fait un discours à Station F pour les entrepreneurs. Il racontait ses débuts en politique lorsque tout le monde disait qu’il n’arriverait à rien parce qu’il n’était pas du sérail. Il a fait toute une analogie avec les startupers. Pour lui, tout est possible si on travaille et si on s’en donne les moyens. Je trouve que c’est quelqu’un d’inspirant. Il fait du piano, du théâtre, il écrit des livres, il est complet. Il incarne la fonction présidentielle avec modernité.
J’admire aussi des femme entrepreneurs comme Sarina Lavagne, la fondatrice de Prescription Lab. Je la connais depuis 10 ans. Elle a une énergie fédératrice et euphorisante. Juliette Lévy, de Oh my cream. Elle me racontait être aller voir les banquiers avec un simple powerpoint, elle y est allée comme ça …
Ce sont de filles incroyables, parties de rien. J’aime leur état d’esprit.
Nous faisons partie d’une génération où l’équilibre est très important entre vie privée et vie pro. Elles y arrivent parfaitement.
Ce sont des modèles de féminité. »
Si tu devais faire un souhait pour Zacharie ? « Je lui souhaite d’être heureux et épanoui. Qu’il aille à son rythme. Qu’il soit à l’écoute de ses besoins sans se préoccuper des règles et des normes. »