Originaire des Hautes Alpes, endroit où il aime venir se ressourcer, Nicolas vit à la campagne dans le nord de la France. « Le besoin d’espace et la reprise d’une ferme familiale par ma femme ont été le moteur de ce choix. » Ingénieur réseaux, il voyage souvent. Et quand on lui demande quelle est son addiction, il répond : « Ma famille, le travail et mon petit univers familial. »
Nicolas a deux enfants. Gabriel « un petit garçon passionné et sensible. Il adore partager des activités manuelles d’adultes comme aider sa maman dans son travail. » Et Capucine, une petite fille « indépendante et autoritaire. Elle aime les poupées et les jeux de petite fille. »
Il se décrit comme un père « plutôt compréhensif. Je ne suis pas très patient mais j’essaie toujours d’expliquer les choses aux enfants. Je suis un papa cool. » Devenir père pour lui était une évidence. « D’autant plus lorsque j’ai rencontré ma femme, qui elle, avait un grand désir d’enfant. On voulait les avoir très vite. »
Je demande à notre papa cool quel est le père idéal pour lui. « J’espère pas trop loin de moi ! C’est un père qui pourrait être plus présent, un peu plus patient aussi. Je ne vois pas d’autre modèle sinon je tenterai de le copier tous les jours ! »
Nicolas est né dans une famille « plutôt bohème, mais bien cadrée. » Il souhaite donner à ses enfants une éducation « basée sur la confiance et beaucoup de libertés. Je souhaite apporter un sentiment de protection à mes enfants, un cadre assez strict. »
Il y a une valeur à laquelle notre papa cool est particulièrement sensible, le dépassement de soi. Par le sport notamment. Il avoue être ému aux larmes en voyant des sportifs remporter non pas la victoire mais une victoire sur eux-mêmes. « Je n’aime pas les stars. J’admire les sportifs anonymes, même des amateurs. J’essaie de montrer à mes enfants que le plus important n’est pas de gagner mais de démarrer, d’arriver à se dépasser, à aller contre le cours des choses. J’aime favoriser l’outsider. J’espère que Capucine et Gabriel intégreront cette notion grâce à l’exemple. Je ne suis pas un compétiteur, ce qui compte par-dessus tout, c’est l’effort personnel. J’aimerais qu’ils remarquent à quel point leur mère et leur père travaillent dur. Il faut se dépasser, toujours, c’est comme ça que l’on arrive à avoir ce que l’on veut.«
Quels sports pratiquent Nicolas ? « La randonnée glacière dans les Hautes Alpes ou le footing. C’est le silence de ces instants-là qui me fait plaisir. Quand je vais courir, je n’écoute pas de musique. Je profite de mes sensations, je regarde autour de moi. Le soleil, la nature. »
Le week-end, notre papa cool bricole. Il aime ça. « On a aménagé notre maison, seuls. J’adore assembler des choses, créer, mais la peinture et la déco ce n’est pas mon truc. J’aime voir le résultat de quelque chose que j’ai construit. Je ne suis pas professionnel, je me trompe souvent mais j’aime améliorer ma technique. Ça me détend. »
Des projets pour l’avenir ?
« Ma femme a repris une ferme. C’est un projet familial. Elle n’était pas destinée à ça, bien que ses parents soient agriculteurs. Son père a deux filles, il pensait devoir vendre sa ferme. Ma femme s’est lancée. Moi j’ai découvert une région toute plate comparée à la mienne !
Je n’ai pas changé de métier Je ne travaille pas à la ferme, mais je l’aide quand je peux et surtout je la soutiens. J’ai toujours la possibilité, si un jour la vie parisienne ne me convient plus, et me stresse trop de travailler avec ma femme. Un jour, dans cinq, dix, vingt ans ! Tout ce que je souhaite est de garder ma famille bien soudée malgré la vie moderne qui n’est pas simple pour toutes les familles. Des enfants qui m’aiment et qui admirent leurs parents, qui grandissent dans un cadre serein. »