Nicolas est père d’une famille nombreuse et tout jeune grand-père. Il se décrit comme quelqu’un de volontaire. « J’aime rire. J’aime cette ambiance familiale. J’aime voir le bonheur chez les autres aussi. »
Notre papa poule est masseur kinésithérapeute de formation. Il a créé une méthode originale depuis 27 ans, elle porte son nom . « C’est une méthode d’Ostéothérapie, thérapie par l’os qui soigne le corps dans sa totalité.”
Sa plus belle qualité ? « L’humour ! Ça aide à avancer dans la vie. »
S’il devait avoir une maxime, ce serait celle-ci : » Tout travail mérite salaire. Cela m’a toujours aidé à avancer dans mes objectifs. Il faut toujours faire le maximum. Sans chercher pour autant la fortune, je crois qu’il y a des choses plus importantes dans la vie ! »
Devenir père pour Nicolas est devenu une évidence le jour où il a rencontré Lorraine. « Elle est la femme avec qui je voulais avoir des enfants. C’est ce choix que l’on fait à deux. »
Je demande à notre papa poule ce qu’est, pour lui, un bon père de famille. « C’est un homme qui doit participer à pas mal de choses de la vie quotidienne. Il doit être à l’écoute de ses enfants et jouer son rôle de père. Chaque parent a un rôle différent mais complémentaire. Le couple doit tenir le cap. »
En tant que père de famille nombreuse, est ce qu’on connait la peur d’échouer ? « On ne se pose pas la question. On est immergé. Lorsque l’on voit beaucoup de souffrance autour de nous il est légitime de se demander si ça va nous arriver. Mais je pense que recevoir de l’amour et le retransmettre, permet d’effondrer de nombreuses barrières et de risques. Si on est présent à deux, les enfants ont une construction juste et on a moins de mauvaise surprise. »
Nicolas est fier de ses enfants. Il aime leur originalité, leurs caractères à tous, différents. Leur réussite aussi. « Ils ont bien marché et je pense qu’ils font ce qu’ils aiment faire. »
C’est un papa poule. « Parce que j’ai toujours aimé jouer avec mes enfants. J’aime leur contact. Même si ce dernier évolue avec l’âge. Quand on est père d’une fille, une certaine pudeur s’installe. L’affection est là mais la construction est fragile. On a envie de lui donner un maximum de liberté tout en étant présent. Pour moi, Il est important que mes enfants sachent que je suis là : Comptez sur moi, je suis à l’écoute. »
Et pour Marius ? « Je suis un grand-père cool et poule ! C’est l’avantage d’être grand-parent. L’éducation incombe à nos enfants, il nous reste le bon côté. Mais je serai poule également parce que j’ai hâte de jouer avec mon petit fils. Pour l’instant il est encore bébé, mais j’ai le désir d’assister à chaque étape de sa croissance. »
Je demande à notre jeune grand-père si l’on ressent le même émerveillement devant son enfant que devant son petit enfant. Il me répond :
« On a pris des années. On se retrouve néophyte et c’est émouvant. En tant que grands-parents, on a l’envie impossible de donner la même chose qu’à ses propres enfants. La place à tenir est un peu différente mais il y a réellement le même élan et la même affection. »
Pour recevoir une si belle famille il faut une maison, je demande à Nicolas quelle est celle dont il rêve. « Notre maison du bonheur serait dans la nature, que ce soit en montagne, à la campagne ou en bord de mer. Elle serait pleine de cris de joie, de monde. On y partagerait des moments merveilleux. »
Des désirs d’avenir ? « Être un grand-père attentif et aimant. Respectueux et respectable. Partager un maximum de choses avec bonheur. Être disponible. Donner tout, jusqu’au bout. »