Elle est née le jour de Noël. Officiellement retraitée, Noëlle est encore très active. « Je suis professeur praticien à HEC-Entrepreneurs et j’ai également quelques mandats d’administrateur dans différentes entreprises et dans une Fondation. »
Elle s’est mariée à vingt ans avec Jean-Louis qu’elle a rencontré sur les bancs de l’IEP. « Il est décédé il y a bientôt 12 ans mais j’ai eu la chance de retrouver un délicieux fiancé. Il ne souhaite pas être appelé compagnon, car il trouve que ce terme fait animal de compagnie. « Je cherche le nom qui lui convient ! »
Working wonder womum.
«J’ai été une maman cool-poule. J’ai un peu de mal avec le terme de maman poule car très jeune j’ai été très investie dans mon job. Les femmes étaient moins nombreuses dans des fonctions de direction et personne, au bureau, n’avait envie de savoir ce qui se passait à la maison. Cool, parce qu’il fallait aller de l’avant.
Mes garçons sont deux enfants uniques car ils ont 10 ans de différence. J’ai malheureusement perdu un nouveau né entre leurs deux naissances et j’en avais été si malheureuse que je ne voulais plus d’autres enfants. Heureusement, mon mari a été assez convainquant et Baptiste est né. Un don du ciel ! A la naissance de Sébastien, nous n’avions que 21 ans. Nous l’avons élevé à l’instinct. Heureusement Maman a été très proche de lui jusqu’à ses 9ans. A l’arrivée de Baptiste nous avions 31 ans. Nous étions plus matures et du coup son éducation a été plus traditionnelle. Nos enfants ont toujours été proches de nos carrières professionnelles.»
Un équilibre entre carrière et vie de famille.
Quel est le secret de l’équilibre entre carrière et famille ?
«Je crois que nous n’en avons jamais la clef. Il est compliqué d’élever ses enfants et de trouver un juste équilibre entre famille et travail. Sébastien a été élevé à la sauvageonne, en enfant roi, Baptiste a été élevé avec plus de rigueur et de principes. Cela se sent dans leurs caractères : le premier est plus enthousiaste, entreprenant, il a débuté sa carrière au Japon. Le second est plus posé. Je ne pense pas qu’il y ait de méthode unique. Cela se saurait.
L’important pour les enfants, me semble-t-il, est la joie de vivre des parents et leur bonne humeur quand ils sont présents à la maison. Pour ma part je les ai toujours associés à mes activités professionnelles. J’ai également suivi leur scolarité avec intérêt en essayant de leur donner confiance en eux. Malgré mon job très prenant, ma famille est restée ma priorité. Aujourd’hui, même avec le recul, je ne sais pas si je ferais les choses différemment. Même si mes parents étaient de formidables grands parents, présents et aimants, j’aurais peut être dû me rendre plus disponible pour Sébastien qui a dû souffrir de notre absence. Je ne m’en suis pas rendu compte car quand on est jeune on est égoïste et pris dans le tourbillon de la vie.»
Une grand-mère cool.
Noëlle a quatre petits-enfants. Elle est une grand-mère cool. « Je suis là pour leur apporter ce que leurs parents n’ont pas toujours le temps de leur donner. On se parle beaucoup, je les écoute, j’essaie de leur apporter de l’affection et une ouverture d’esprit. Ma petite-fille Ambre, qui vient d’avoir dix ans est très réceptive aux activités culturelles et nous l’emmenons, par exemple, régulièrement au château de Versailles. Ce n’est pas mon rôle d’être « maman poule ! »
Il y a un endroit où Noëlle aime se réfugier et recevoir ses petits-enfants. « C’est vraiment là que mon cœur bat. Un petit chalet dans les Vosges alsaciennes, à 1 000 mètres, un peu isolé. La vue est divine et les papillons nombreux ! Ce qui fait la joie de mes petits-enfants. Je retrouve ma culture « Heidi ». Entre les biches, les chevreuils et les vaches mes petits parisiens découvrent la nature. Je souhaite leur rappeler leurs racines alsaciennes.»
Des souhaits pour l’avenir ?
« Pour moi et mes proches je souhaite santé et joie. Que mes enfants et mes petits-enfants s’intègrent au mieux de leurs compétences et de leurs caractères dans la société actuelle. Une société individualiste tout en étant collaborative ! C’est un peu chacun pour soi. Ma petite fille est dans sa phase princesse alors je lui souhaite de trouver dans quelques années son prince charmant. Même s’il est de plus en plus rare ! Enfin, j’espère, accompagnée de mon chéri, pouvoir être présente auprès d’eux le plus longtemps possible.»
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