Les grandes vacances sont là. Et une fois passée la petite phase nostalgique des copains de l’école, il est temps de plier bagages et de partir. En famille réduite ou élargie, avec les amis des parents ou même en colonie de vacances, les options sont variées. Clémence, petite fille espiègle aux propos vifs, raconte ses vacances idéales.
Les fêtes d’école et autres spectacles de fin d’année scolaire sont terminés, et après un mois de juin trépidant vient le temps des grandes vacances. Clémence a tout juste sept ans et voit cette période comme une coupure absolument nécessaire à son équilibre. Et dans les grandes largeurs… « Je pense qu’il faudrait trois mois, et pas seulement deux ! », scande-t-elle d’emblée. Son lieu idéal, qu’elle connaît par cœur, c’est la Corse, « parce qu’il y a la mer et la montagne en même temps ». Au-delà de ces justes considérations topographiques, elle voit aussi en grand lorsqu’il s’agit de dresser la liste idéale des participants. « J’aimerais qu’il y ait papa, maman, papy, mamie, mes cousines et mes cousins et aussi deux ou trois copines de l’école ». Rien que ça…
Et l’école justement… ça te manque ?
Certains enfants sont un peu perdus le jour de la sortie des classes, coup d’envoi de la période estivale. Clémence avoue qu’elle ressent une légère « tristesse bizarre » le jour J, mais que le lendemain, elle a « déjà oublié l’école ». De là à passer sa vie en vacances, quand même pas. « C’est comme une fête quand on revient à la rentrée parce qu’on se raconte tout et puis que bon, il faut bien apprendre des choses pour grandir », poursuit Clémence d’un ton très sûr et sérieux.
En France ou à l’étranger ?
« La Corse, c’est en France ?, ah… ». Et oui Clémence ! Parfois, il ne suffit pas de traverser un bout de mer pour quitter le pays. Si elle partait à l’étranger, elle aimerait visiter la Chine, « parce que les gens ont de drôles de costumes et que leur nourriture est trop bonne ». Clémence se souvient vaguement d’un séjour en Espagne lorsqu’elle était toute petite. Et ce sont « la chaleur et les odeurs de poisson » qui jouent le rôle de la madeleine de Proust, pour cette petite fille décidément très gastronome.
Partager avec les enfants qui ne partent pas
Lorsque l’on dit à Clémence que certains enfants n’ont pas la chance de pouvoir partir en vacances, elle arbore un air triste. « Ils ont pas de chance, mais on peut leur en donner un peu et on ne part que un mois alors ! », poursuit-elle avec un sourire conquérant. Et si elle ne partait pas du tout, qu’aimerait-elle faire à Paris tout l’été ? « Paris plage ! », répond-elle avec entrain. En 2017, elle était partie moins longtemps que d’habitude et avait passé plus d’un mois à Paris durant l’été. Elle garde un super souvenir de ces vacances, finalement tout aussi idéales, grâce aux infrastructures mises en place par la ville.
Illustration : Chloé Martin