« Je suis plutôt zen. Quelqu’un de posé. Je suis assez exigeante ce qui me vaut d’être un peu intolérante parfois. Je suis une fonceuse, et quand j’ai une idée en tête, je ne lâche jamais l’affaire. » Sasha a un leitmotiv dans la vie : Savoir d’où on vient pour savoir où on va. »
Le morceau qui lui donne la pêche : Something’s got a hold on me de Etta James.
Sa boisson préférée ? « La tisane. J’ai une grosse caisse de tisanes de plantes, j’en bois, tous les jours. J’adapte en fonction de mon état. Les tisanes de Marie de Mazet sont les meilleures. Marie est une amie, elle cultive ses plantes en biodynamie dans les Cévennes, je lui passe commande régulièrement. Côté cuisine, Sasha avoue une gourmandise éclectique. Elle va de l’insecte grillé en Afrique à la bonne vieille crêpe bretonne ! « J’adore cuisiner, pour moi, pour ma fille, pour mes amis ou pour ma famille. Je suis une bio girl, partisane de l’organic food, je cuisine bio, sain et de saison.
Avec ou sans gluten, pourvu que ça soit bon ! »
Sasha est la maman cool de Noah. « Je ne me prends pas la tête, peut être que je devrais me la prendre un peu plus parfois ! Je laisse couler. Et j’essaye d’être très présente pour elle. Noah est très vive, tonique, c’est un bébé facile, elle s’adapte à toutes les situations. Elle est coquine, très curieuse et parfois très impatiente, je me demande bien de qui elle tient ça … J’ai toujours su que je serai maman un jour mais Noah a été une grande surprise. Elle est arrivée suite à un amour de vacances, et j’ai décidé de dire oui ! Le plus beau oui de ma vie ! Son papa l’a reconnue, mais nous ne sommes pas en couple. J’élève ma fille seule. Je m’en sors bien et je suis très heureuse. Mais je ne vais pas dire que c’est facile tous les jours. Être maman solo est un vrai challenge. »
Sasha est chanteuse. « Je chante depuis que je suis toute petite. Il y a quatre ans, j’ai traversé l’Atlantique pour rencontrer ma famille Afro Américaine. J’ai mené une enquête pour les retrouver. A leur contact je me suis trouvée en tant qu’artiste et je me suis lancée. Avant je ne dépassais pas la salle de bain ! J’ai commencé la scène en rentrant. J’ai tourné un clip qui retrace mon voyage : Mississipi Blues. »
Je demande à Sasha comment elle allie son métier de chanteuse et son rôle de mère. « Étant en profession libérale, je ne vois pas vraiment de difficulté pour l’instant. J’emmène Noah partout, je l’allaite. C’est très facile. Je fonctionne au jour le jour. J’ai fait le choix de garder Noah à la maison jusqu’à son entrée à l’école. »
À dix mois l’allaitement continue ? « Oui. Lorsqu’elle est née, je me suis connectée à mon animal intérieur, je n’ai écouté personne, aucun conseil. Je pense que la clef d’un bon allaitement est de se connecter à soi-même et à son enfant, il faut être très à l’écoute. Pour moi l’allaitement était une évidence. Aujourd’hui Noah a 10 mois, je l’allaite toujours, c’est elle qui coupera le cordon ! Je lui fais confiance, elle arrêtera quand elle voudra ! Je pense que l’allaitement construit les bases de sa maison intérieure. »
Lorsque Sasha parle de sa famille, elle décrit un père assez fantasque et déstructuré et une mère bohème, aimante, avec la pointe de fermeté qu’il faut. Une famille libre. Ce que ses parents lui ont transmis ? « La générosité, l’humour, la compassion et la spiritualité. »
Notre maman cool habite à la campagne. « Tous les jours je pars me ressourcer, je fais une balade d’une heure avec ma fille et mon chien. Nous sommes à côté de Fontainebleau. C’est un choix, j’ai quitté Paris il y a deux ans. » Si elle avait un endroit à conseiller ce serait l’Auberge de la Dame Jouanne. « Les plats sont délicieux, on y sert du bon gibier en hiver autour d’un feu de cheminée. »
Sasha a une passion pour le voyage. « J’ai beaucoup voyagé. J’ai été mannequin durant trois années. Je choisissais les pays avec mon agent. Lorsque l’un d’entre eux me plaisait, j’y restais. Je suis tombée amoureuse de l’Australie et de la Nouvelle Zélande. C’est pour ça que j’y retourne d’ici quelques jours avec Noah. Les paysages sont fabuleux. J’aime la vibration de cette terre. Pourtant, c’est la Côte d’Ivoire qui m’a le plus bouleversée. Mes ancêtres sont nés là-bas. Il y a deux ans j’ai décidé d’y faire une tournée. J’étais en manque de mes racines depuis toujours. J’avais besoin de réparer quelque chose dans l’invisible. Après ça, j’ai pu commencer à vivre. »
Que souhaite-t-elle à sa fille pour l’avenir ? « Je la veux heureuse et libre. »