Serena, maman poule d’Olympia, 2 ans

Même lorsque Serena Williams s’éloigne des courts, tout ce qu’elle touche se transforme en or. Son mariage en 2017 avec Alexis Ohanian, co-fondateur de Reddit et génie geek de la Silicon Valley, nous en donne la preuve. Beyoncé a pu croiser Eva Longoria autour du wedding cake, mais aussi Olympia, la fille du couple, alors âgée de 2 mois à peine. Autant de bonheur d’un coup, c’est forcément l’œuvre d’une bonne étoile.

De la chance, oui, mais pas seulement. Il faut plus que ça pour remporter 23 tournois du Grand Chelem et marquer l’histoire du tennis de son service légendaire. Son succès, c’est avant tout une histoire de travail. Et de famille aussi. Née dans le Michigan en 1981, Serena Williams grandit dans la banlieue de Los Angeles et s’empare très tôt des raquettes. Son père Richard a décidé que Serena et sa grande sœur, Venus, deviendraient joueuses professionnelles. Pour offrir à ses filles un avenir meilleur, il rédige un programme d’entraînement de 78 pages. Le coaching commence dès leurs 4 ans. On connaît la suite !

Devenir la reine des courts n’était pas la seule ambition de Serena. Petite, elle rêvait surtout de fonder une famille. Mais le début de sa vie de maman n’a pas été de tout repos. Après un accouchement en urgence par césarienne, Serena a souffert de nombreuses complications post-opératoires, qui l’ont éloignée des podiums plus longtemps que prévu.

Heureusement, elle a pu compter sur Alexis pour s’occuper d’elle et de leur fille. Le jeune papa s’est engagé à plusieurs reprises pour demander la mise en place d’un congé parental payé aux États-Unis. Il a instauré un congé paternité payé de 16 semaines chez Reddit, qui lui a permis d’être disponible pour son épouse et leur fille.

Avec deux parents aussi poule, la petite Olympia grandit très entourée. Sa maman lui est d’ailleurs très attachée, et souffre parfois de la séparation imposée par les tournois. Dans une interview accordée au magazine américain Forbes, elle déclare : « Vous savez, c’est difficile. Parfois mon cœur se serre littéralement lorsque je ne suis pas près d’elle. » Elle n’hésite pas à adapter son emploi du temps d’athlète dès qu’elle le peut : « Je préfère vraiment jouer pendant la journée parce que je peux rentrer chez moi après et voir mon bébé. » Et la famille sait profiter des moments passés ensemble. Leur tradition ? Un petit-déjeuner préparé par papa tous les dimanches, partagé en famille loin de leurs smartphones.

Malgré sa vie professionnelle intense, partagée entre le tennis et sa marque de vêtements, Serena prend son rôle de maman très à cœur. Et lorsqu’on a grandi avec la première place en ligne de mire, le perfectionnisme n’est jamais très loin. Juste avant la naissance d’Olympia, Serena avait confié ses doutes au magazine Vogue : serait-elle à la hauteur ? Quelques mois après être devenue maman, elle recevait à nouveau Vogue chez elle, après avoir demandé à son chef de lui préparer une boisson à base de gingembre et de curcuma, censés favoriser la production de lait maternel. Désolé, on n’a pas trouvé la recette exacte.

On adorerait lui demander quelques conseils. Mais même si on l’avait rencontrée, elle aurait passé la question. Comme elle l’a fait lorsque des journalistes de la BBC lui ont demandé ce qu’elle dirait à son amie Meghan Markle, juste après la naissance d’Archie. « Je ne donne jamais de conseils car j’ai l’impression que pour tout le monde, c’est très difficile après la naissance d’un enfant. J’attends plutôt que les 3 ou 4 premiers mois soient passés et après ça, on peut en parler. » Maman poule, certainement. Perfectionniste ? Un peu. Mais humble avant tout.

Photo : @serenawilliams

Publié le Ecrit par Clémence