Tatiana se décrit comme une femme battante, créative, optimiste et généreuse. Un brin hyperactive, elle a besoin d’avoir des projets. Son leitmotiv : Toujours aller de l’avant. « C’est ce qui m’a aidée à avancer dans les épreuves ! » Dès qu’elle a un moment de libre, Tatiana fait des photos. Ses vacances idéales ? « Sac au dos, Eva en porte bébé, un billet tour du monde qui débuterait au Pérou et se terminerait au Japon où nous rêvons de nous installer.«
Notre maman poule est née dans une famille décomposée et recomposée. « Je suis la petite dernière. Mes plus grandes demi-soeurs ont cinquante ans. Il y a une énorme différence d’âge. J’ai été élevée comme une enfant unique. Au sein de cette famille complexe, il y un noyau dur, presque indestructible. »
Tatiana a reçu une éducation assez souple, basée sur la confiance et l’indépendance. Aujourd’hui elle souhaite que sa fille, Eva, soit élevée avec plus de règles et d’accompagnement, tout en gardant les notions d’échange et de confiance. « Je voudrais que Eva croit en elle et en son potentiel, je ferai mon maximum pour qu’elle s’épanouisse. »
Tu es quel genre de mère ? « Un peu couveuse, je pensais être plus cool que ça et finalement je me rends compte que je suis très poule. Je fais toujours attention à ce qu’elle aille bien, qu’elle se sente bien. J’ai envie qu’elle puisse être en confiance et heureuse. »
Pourquoi ce prénom ? « C’était comme une évidence. Au départ, Benjamin et moi n’arrivions pas à nous mettre d’accord. C’est lui qui a eu l’idée de Eva. A partir du moment où il l’a prononcé, ce prénom est devenu le sien ! Nous voulions quelque chose de court parce que son nom de famille est assez long. »
Notre maman poule a opté pour la crèche comme mode de garde. « C’est le système que je préférais. J’aime la collectivité. Je voulais que Eva soit plongée dans la société tout de suite. Malgré les microbes ! »
Petite fille, Tatiana souhaitait devenir géologue vulcanologue. « Je voulais être dans la science, mais j’ai été découragée par mes professeurs qui me disaient que c’était un monde d’hommes. J’étais un peu perdue, pas vraiment soutenue… A 18 ans, j’ai reçu une brochure pour une école de commerce. J’ai pensé aux débouchés, je me suis dit que ça pourrait être sympa. Et en fait j’ai adoré, le digital a été une révélation lors de mes études et j’ai décidé d’en faire mon métier ! Aujourd’hui je suis responsable d’un pôle digital dans un groupe. Et co-fondatrice de Tiny Paw. Tiny Paw est un projet qui est né pendant mon congé maternité. Benjamin dessine, je m’occupe de la communication et des photos. Nous avons eu envie de monter notre marque d’illustration pour enfant et de l’accompagner d’un blog pour que chacun puisse s’exprimer. »
Parle-nous de ta passion… « Lorsque j’ai un appareil photo entre les mains, je suis heureuse. L’arrivée du numérique m’a permis de m’exercer plus facilement, notamment durant mes voyages. Il y a huit ans, lorsque je suis arrivée à Paris, la photo a été une révélation. Mon premier boulot m’a permis de m’offrir mon premier reflex, un grand pas pour moi. J’aimerais transmettre cette passion à Eva, car je trouve que la photographie permet de voir la beauté en toute chose. »
Avant la naissance d’Eva, Tatiana et Benjamin ont beaucoup voyagé. » Nous sommes allés au Japon, en Guadeloupe, aux États-Unis, en Thaïlande ou encore en Inde. J’ai vécu presque un an au Bénin, en stage. J’aime voyager. Nous voulons initier Eva, afin qu’elle découvre d’autres cultures. Nous l’emmènerions dans des pays plus pauvres afin qu’elle prenne conscience de la chance qu’elle a et des pays plus modernes comme le Japon, mon modèle absolu. »
Votre prochaine destination ? « On espère la côte ouest américaine. C’est facile et sécuritaire avec un bébé. Notre rêve ultime est de repartir sac au dos, en Asie avec Eva, quand elle aura 3-4 ans.«