Un papa poule.
« Je suis très papa gâteau. Il est difficile d’équilibrer les choses, on aimerait être le père idéal. Aujourd’hui j’essaie de l’être en lui donnant de l’attention. J’essaie de bien m’occuper de lui. Noah n’a encore que huit mois. Je me vois comme un papa poule pour l’instant mais j’espère devenir un papa cool ! »
Petit garçon, Valentin était dynamique. « Je ne dirais pas turbulent, mais j’étais très actif. Je faisais toutes les bêtises auxquelles on s’attendait le moins ! Desserrer les freins à mains des voitures garées dans les côtes. Rentrer dans le salon avec un tuyau d’arrosage allumé. Et la liste est longue… J’espère que mon fils aura modérément hérité de ça. » A cette époque là, il rêvait de devenir avocat. « Aujourd’hui je suis infographiste 3D. » Devenir père pour lui était un rêve. « J’avais très envie d’être papa. D’avoir un petit garçon notamment. J’aurais été ravi d’avoir une petite fille mais je suis très heureux que ce soit un garçon. »
L’exemple de parents patients et aimants.
« Mes parents étaient très patients avec moi. Ils m’ont donné beaucoup de liberté. Ils ont toujours appuyé mes envies. Mon père et ma mère n’ont été qu’encouragement et soutien à chaque fois que j’ai voulu entreprendre quelque chose. J’ai fait une école d’art à Paris. Pour beaucoup de parents je pense que cela doit être effrayant de voir ses enfants se lancer dans ce genre de vie. Même moi je ne savais pas à quoi cela allait aboutir ! J’en suis très heureux et j’espère avoir autant de patience avec Noah pour l’aider à faire ce qu’il aime. Si mon fils fait des choix qui ne paraissent pas évidents je voudrais le soutenir et être aussi compréhensif que mes parents l’ont été avec moi. »
Les souhaits de la paternité.
La paternité a changé Valentin. « On se rapproche beaucoup de sa famille et des gens qu’on aime. Je bois beaucoup moins qu’avant ! J’ai fait la fête, mais je me suis calmé. J’ai encore quelques amis fêtards, nous nous retrouvons une fois par trimestre. Avec les amis qui ont des enfants aussi, on se dit que des goûters deviennent plus simples à organiser ! » Je demande à Valentin ce qu’il a ressenti lors de l’accouchement de Mai Lien. « C’était effrayant. C’était une césarienne programmée. Nous n’avons pas connu l’excitation du départ. J’avais peur que cela ne gâche le moment. Mais c’est aussi bien, je n’en menais pas large non plus ! »
S’il devait incarner un super héros pour Noah, Valentin serait Batman. « J’aime les vieux classiques. Je suis très fan des Tim Burton. Les Indiana Jones aussi. »
Que souhaites-tu à Noah pour son futur ?
« Un peu moins de guerre. Un peu plus d’arbres. Un peu moins de pollution. Aujourd’hui nous sommes arrivés à un point où nous avons même peur d’écouter les informations. Entre l’intolérance religieuse et le reste. Quelques jours avant sa naissance a eu lieu l’attaque de Charlie Hebdo, ça nous a choqué, nous étions tendus. L’atmosphère était particulière. Le monde fait un peu peur. Il faut malgré tout garder de l’espoir d’un peu plus de paix et de tolérance. »
—
Sweats Papa Poule ou Papa Cool rêvés à Paris et créés au Portugal : 95% coton 5% polyamide, 80€, disponibles en caramel et marine, du S au XXL, en exclusivité sur émoi émoi.