« Lucien ? C’est Serge Gainsbourg. Baptiste et moi aimons beaucoup sa musique. Mon fils s’appelle Lucien Jean Ringo. C’était une évidence. »
Virginie a grandi à Paris, dans une famille nombreuse. « J’ai une mère qui était chef d’entreprise. Ça définit beaucoup une maman ! J’ai été élevée par mon beau-père. Un vrai papa poule. D’eux j’ai appris l’indépendance et l’autonomie. Ils nous ont poussés à nous débrouiller seuls. Le point positif c’est d’avoir l’impression qu’on peut toujours s’en sortir seul. Le point négatif c’est de ne pas arriver à construire autre chose que sa propre boîte ! Être son propre patron. »
Petite fille, Virginie voulait être sociéteuse. C’est à dire avoir sa société ! Et puis elle voulait avoir le don de ressusciter les enfants. Aujourd’hui, elle est auteur scénariste et réalisatrice.
Dans le dressing de notre it mom on trouve des talons hauts, des slims et des jupes. La pièce qu’elle rêverait de s’offrir ? Sans hésiter le Timeless de Chanel. S’il ne devait y en avoir qu’une ce serait celle là ! Quant à la beauté, il s’agit « d’une femme bien dans ses pompes, » rien d’autre.
Ton adresse du moment ? « Le café Charlotte, place Gambetta, dans lequel je bosse. Il est idéal pour tous les free-lance. Il y a le wifi, les plats sont faits maison. C’est très agréable pour bosser et les gérants sont super. »
Le film qui l’a profondément marquée est Homme Femme mode d’emploi de Claude Lelouche. « Il m’a bouleversée. Quoi qu’il arrive je crois au pouvoir de la force mentale. »
Tu es une femme connectée ? « Oui. Pinterest, Instagram, j’ai un tweeter depuis sept ans et j’ai eu un blog pendant 10 ans. »
Virginie est la maman de Lucien. Elle a envie d’en avoir d’autres mais laisse à son fils le temps de devenir autonome.
Tu as aimé être enceinte ?
« Non ! Je n’ai pas aimé être enceinte. D’ailleurs j’ai écrit un livre là dessus. J’aime pas être enceinte aux Editions Marabout. J’aime ma vie comme elle est. Pas avec 72 contraintes. J’adore être maman, mais je n’ai pas aimé être plus grosse. J’ai fait du diabète gestationnel, je ne pouvais plus faire la fête comme avant, j’ai eu un accouchement nul ! J’ai souffert de ne trouver que des guides happiness. C’est pour ça que j’ai écrit le mien ! »
Tu te vois comme une maman poule ou cool ?
« J’ai posé la question à mon mari. Il m’a dit que j’étais les deux. Je suis poule dans les moments où Lucien montre des signes de : je suis un petit enfant et il faut que tu me protèges. Et cool parce que je suis tranquille. On joue beaucoup ensemble. Je crois qu’il a l’impression que j’ai son âge ! »
Pour Virginie, une Wonder womum est une mère qui arrive à avoir une vie sociale, une vie sexuelle, qui gère la repousse de ses racines, qui est toujours épilée. C’est une femme qui s’entend parfaitement avec son mari et ses enfants. Qui a une maison impeccable. Bref, une femme épanouie dans tous les domaines. « Ça fait beaucoup de casquettes. C’est très dur. Moi, j’ai trouvé l’astuce. En fonction des semaines je privilégie une des casquettes. Et je tourne ! »
Parle-nous du papa … « Il est génial. Il est papa poule. Il voudrait le garder toute sa vie. C’est LE modèle de père. »
Tes désirs d’avenir ?
« Que ça continue comme ça. Je ne suis pas trop gourmande là dessus. On a l’insolence d’avoir un enfant et d’être heureux dans notre couple. Si ça pouvait durer comme ça… »