Comment partager la charge mentale de la rentrée ?

 

 

Parce que la vague de septembre arrive (coucou !), on vous dit comment partager la charge de la rentrée scolaire (comme on le peut) et s’alléger soi-même, pour faire toute la diff’.

L'avant rentrée
Une étude Ifop publiée en août 2023 sur la charge mentale des parents à la rentrée soulignait une première inégalité : dans le cadre d'une union hétérosexuelle, les mères se sentent majoritairement (70%) plus fatiguées que les pères à la fin de leurs vacances d'été. Une première piste : les alléger de la charge des vacances (orga, soins des enfants, courses...) pour qu'elles se re-posent ! On pense évidemment aux mères solo, encore plus fort.

*Petite idée en or : essayer de prendre un ou deux jours solo ou à deux pour souffler après ses vacances kids et avant la rentrée. (Cela suppose d'avoir des relais évidemment, si on n'a pas de famille disponible, ça peut être une journée où les enfants sont gardés par une baby-sitter ou au centre de loisirs.)

Faire une to-do équitable
Tu gères l'inscription aux activités extra-scolaires, je gère la liste des fournitures. Tu t'occupes de cocher les bonnes cases pour la cantine et le périscolaire, je fais le point sur les chaussures et les vêtements à la bonne taille (d'ailleurs, on vous a parlé de nos baskets adultes/mini Zeta x émoi émoi ? Elles arrivent !)...

L'acter ensemble permet de ne pas ajouter à la charge mentale des doublons ou des loupés que l'on pourrait se reprocher et de ne penser qu'à sa to-do déjà bien chargée.

Ne pas jouer à l'élève parfait·e
On aurait tendance à vouloir tout gérer, acter, signer, acheter, finaliser pour le premier jour de septembre et à se mettre la rate au court-bouillon alors même que l'été n'est pas achevé. Mais en réalité, tout n'est pas à faire pour le D-day. Vous pouvez échelonner : l'achat des équipements sportifs mi-septembre, le dressing parfait au fil des semaines (et des opportunités)... C'est la rentrée oui, mais tout n'est pas figé !

Les étiquettes et les formulaires ! 
Choisissez plutôt des étiquettes de prénoms à coller plutôt qu’à repasser (gain de temps) et demandez à votre.vos enfant·s de vous aider comme il peut (atelier art plastique motricité, bonjour). Et pour les formulaires, confiez à l’autre parent le soin de regrouper toutes les infos (numéros des grands-parents à appeler, de la baby sit’, photocopies à faire) pour être prêt à dégainer le stylo rapido.

Anticiper les sorties d'école
Parce qu'un des gros stress du retour de l'école et de la crèche est de revenir à un rythme souvent incompatible avec nos emplois du temps professionnels, on partage avec son·sa partenaire et/ou ses proches, ses craintes, ses besoins, sa propre pression perso sur qui va gérer le 16h30 de temps en temps, le 18h souvent... Et on s'enlève l'idée que c'est à la mère de s'arranger avec son travail.

La quête de la.le baby-sitter
Oui, c'est galère de trouver la ou les perles mais surtout, on peut faire cette tâche à deux. Un·e qui cherche, l'autre qui passe le premier coup de fil et les deux qui décident. Les astuces de parent pour trouver cette aide du soir ou du mercredi ? Contacter les écoles supérieures alentours, les écoles d’infirmier·es, de sage-femmes… les élèves sont souvent à la recherche de gardes d’enfants.

Les réunions de rentrée 
Si en plus on a plusieurs enfants, on sait à quel point ces réunions cannibalisent nos matinées et nos soirées. Là encore, on équilibre les présences (le parent présent prend des notes). Et si on ne peut pas y aller (travail, réunions qui se chevauchent, parent solo ….), on peut demander à d’autres parents de la classe de nous partager leurs notes. Vous ne raterez rien et vous aurez l’opportunité de rencontrer l’instit’ de manière plus qualitative plus tard.

En profiter pour donner de l’élan à ses enfants
En fonction de l’âge des enfants, on peut profiter de la rentrée pour instaurer de nouvelles règles, upgrader leur autonomie, lister ou dessiner les petites tâches à accomplir le matin tout seul avant d’aller à l’école, sans leur mettre de pression mais dans la joie et la fierté de faire les choses par eux-mêmes. Et ça fait ça en moins dans votre cahier des charges.

Se détendre
Facile à dire, évidemment. Mais de manière générale, la rentrée nous rappelle à nos souvenirs d’enfants, au stress du changement de classe, à la pression que touuuuut se passe bien, aux faux départs à éviter, aux pleurs petits, aux retours du dimanche soir… Vous êtes du côté des adultes désormais. Moins vous en ferez tout un plat, plus tout le monde sera relax. Promis.

 

 

 

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