L’histoire d’émoi émoi commence par un duo né pour s’accorder : Adèle et Nathalie. Deux trentenaires, deux mamans inspirées par la famille. La fameuse, qui créé 10 bonheurs à la seconde et dont on ne se lasse pas. Quand pour parler d’émoi émoi, Nathalie évoque l’authenticité, l’émotion et la responsabilité, Adèle pense naturellement à la famille, la créativité et la bienveillance. Elles sont sur la même longueur d’onde, et complémentaires à la fois.
Parce que faire grandir une marque qui a du cœur passe forcément par ce qu’elles sont et ce qui les inspire, elles se sont prêtées au jeu du portrait chinois. Il y aura des madeleines de Proust, des mots d’amour, des airs qui restent dans la tête, (beaucoup) de chocolat, des orteils qui prennent le soleil, des odeurs qui sortent du four, des latte et de la bière aussi. Mais pas n’importe laquelle. Chez Adèle et Nathalie, l’amour se cache dans les détails. Et dans les souvenirs aussi…
Si tu étais …
Une matière ?
Adèle : La soie. J’en porte peu mais dès que je l’effleure, je pense à ma grand-mère.
Nathalie : Le Français. Pour le bonheur des mots et les mondes qui se construisent dans les livres. C’est mon côté bonne élève qui s’exprime (et qui est passé à côté de la question).
Un parfum ?
Adèle : Celui de l’herbe coupée et des étés sans fin.
Nathalie : Les gousses de vanille dans une compote. La noix de muscade. Le chocolat fondu d’une poire belle hélène. Les biscuits qui sortent du four. Impossible d’en choisir une… Les odeurs de la cuisine en famille le dimanche.
Un mot d’amour ?
Adèle : « Bonjour mon amour », il me fait toujours autant d’effet.
Nathalie : « Mamout’ » c’est comme ça que m’appelle mon fils (il a choisi bien avant de savoir ce que ça voulait dire).
Un air qui reste dans la tête ?
Adèle : Un joyeux mélange entre « Il était un petit navire » (ma fille), « Hey babe, take a walk on the wild side tou tou toulou tou tou, tou toulou tooouu » (mon mari), « un truc qui m’colle encore au cœur et au corps » (mes frères & sœurs), « Armstrong, je ne suis pas noir, je suis blanc de peau, quand on veut chanter l’espoir » (ma grand-mère) et toutes les chansons de M. J’ai une passion pour Matthieu Chedid.
Nathalie : « Nous prendrons le temps de vivre D’être libres, mon amour Sans projets et sans habitudes Nous pourrons rêver notre vie. » Georges Moustaki
Une boisson réconfortante ?
Adèle : Le latte. Tous les jours.
Nathalie : La Salcombe pale ale, une bière anglaise bue dans un pub au bord de la Dart River.
Une paire de souliers ?
Adèle : Des baskets, parce qu’on n’a rien inventé de mieux pour marcher !
Nathalie : Des sandales. Dès les premiers beaux jours, mes orteils sont trop heureux de revoir le soleil.
Un péché-mignon ?
Adèle : Les croissants au beurre !!!
Nathalie : Le chocolat toute l’année, les glaces en été.
La première ligne d’un roman ?
Adèle : Celles d’Aurélien et Lolita, deux des romans que j’ai le plus aimés. Déroutants et sublimes. « La première fois qu’il vit Bérénice il la trouva franchement laide. » « Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins. Mon péché, mon âme. Lo-li-ta : le bout de la langue fait trois petits bonds le long du palais pour venir, à trois, cogner contre les dents. Lo. Li. Ta. »
Nathalie : « La voix féminine tombe du haut-parleur, légère et prometteuse comme un voile de mariée. – Monsieur Malaussène est demandé au bureau des réclamations. » Au bonheur des ogres, Daniel Pennac
Un souvenir d’enfance ?
Adèle : Les départs en vacances, les batailles pour ne pas avoir la place du milieu, la joie de retrouver notre Normandie, les parties de cartes et les cabanes, et mes premières nuits blanches, quand mes sœurs dormaient et que je rallumais la lumière pour engloutir un nouveau roman.
Nathalie : Le train de nuit pour partir à la montagne, les couchettes en hauteur, l’excitation du départ, les parents qui nous réveillent à l’aube pour descendre dans une petite gare glacée.
Un costume d’héroïne ?
Adèle : Celui de ma mère, qui continue d’élever ses 6 enfants dans l’amour, la bienveillance, et le lâcher-prise !
Nathalie : Simone Veil. J’admire les femmes politiques.
Une maison de vacances ?
Adèle : Ceux que j’aime, le bruit des oiseaux et des mots de ma fille, des tomates sucrées, la lumière du soir avec un beau roman et un verre de vin, des câlins à toute heure, des dîners sans fin. Le bonheur.
Nathalie : Nos vélos, une tente, partir sur les routes avec mon amoureux et notre fils. Les vacances au grand air sont les plus belles. « A bicyclette… »
Une pièce émoi émoi ?
Adèle : La médaille initiale. N comme Nour, ma fille. Je porte ce bijou depuis sa naissance. Dès que je le regarde, je m’évade.
Nathalie : Le pull Anémones