Le réveil est réglé, le cartable est prêt, mais qu’en est-il de mini ? Il compte les dodos jusqu’au grand jour ou au contraire, il ne veut pas du tout, du tout y aller ? Prendre quelques jours pour organiser une transition en douceur ne garantit pas l’absence de larmes devant le portail de l’école. En revanche, elle l’aidera (autant que vous) à vivre sa première rentrée le plus sereinement possible.
Se coucher pas trop tard
Après les vacances, les journées sans fin et les parents dispo presque à 100%, il lui faudra sans doute quelques jours pour retrouver ses marques. Et pas mal d’énergie en réserve. Prendre assez de temps pour dormir, c’est la première étape pour l’aider à trouver son nouveau rythme. Les enfants âgés de 3 à 5 ans ont besoin de 10 à 13h de sommeil par nuit pour récupérer, alors on profite des derniers jours de vacances pour avancer progressivement l’heure du coucher.
En parler avec lui
Pour l’aider à se projeter. La première rentrée est une expérience totalement nouvelle, surtout s’il n’a pas découvert la vie en collectivité à la crèche. Tous les enfants n’abordent pas forcément le sujet d’eux-mêmes, souvent parce qu’ils ne savent pas quelles questions poser sur l’école. On peut lui demander s’il veut savoir comment se passe une journée en classe, à quoi va ressembler l’école, mais surtout comment il se sent quand il pense à la rentrée. Rien de plus normal que de ressentir de l’appréhension à l’approche d’un grand événement comme celui-là.
Mais ne pas lui donner trop de conseils
Cela part souvent d’une bonne intention : le rassurer, le préparer à ce qui l’attend. On lui conseille alors de bien écouter en classe, de rester sage pour ne pas se faire gronder, de penser à toutes ses affaires pour ne pas en oublier ce soir… Cela fait beaucoup à gérer, en plus de toutes les nouveautés qui l’attendent à l’école. Ces conseils traduisent souvent les inquiétudes des parents, donc on veille à ne pas lui transmettre son stress de cette manière. Il découvrira toutes les règles de l’école à l’école, justement.
Lui présenter son nouvel environnement
Si l’on est vraiment, vraiment organisé, on profite des journées portes ouvertes qui ont souvent lieu entre janvier et mars pour faire un petit tour en famille dans sa future école. Certains établissements prévoient aussi des visites juste avant la rentrée pour les futurs écoliers. Mais si ce n’est pas le cas, d’autres options existent. Faire le trajet de la maison à l’école pour repérer les lieux, puis jeter un œil à travers le portail pour repérer les coins les plus sympas de la cour de récré peut déjà leur donner de premiers repères.
Le jour J, prendre son temps
Rentrée ou pas, on est toujours plus détendu lorsqu’on a du temps devant soi. Se lever assez tôt, partir de la maison avec 5 minutes d’avance pour que le trajet ne se transforme pas en contre-la-montre, sont toujours de bonnes idées. On prend aussi le temps de saluer le maître ou la maîtresse avec son enfant, de visiter la classe ensemble et de lui souhaiter une bonne journée avant de s’éclipser, sans trop s’éterniser. Voir ses parents partir sereins, sans hésiter, c’est rassurant aussi.
Le soir, l’aider à débriefer
On peut aider l’enfant à se confier sur sa découverte de l’école, sans le forcer s’il a besoin de temps. Ce soir-là en particulier, on fait notre possible pour être présent, disponible, et passer du temps avec lui à la maison. On profite du dîner pour tous se raconter nos journées. Ou on attend l’heure du coucher et on choisit une histoire sur le thème de la rentrée qui l’aider à trouver les mots.
Photo : wanted !