Choisir le sexe de son enfant.
En avoir la possibilité.
Un rêve ? Une démarche contre nature ?
De nombreuses anglaises ne se posent plus la question. Chaque année une centaine d’entre elles s’envolent pour les Etats-Unis où on leur permettra de choisir le genre de leur futur bébé.
Cette pratique reste interdite au Royaume Uni. Alors, ce sont dans des cliniques de fertilité américaines, qu’elles ont recourt à une opération leur coûtant plus de 10 000 euros. L’intervention consiste à analyser les données génétiques de l’embryon avant de l’implanter ou non.
Laissons de côté le débat sur la bioéthique et l’aspect pas vraiment glamour d’une insémination, pour nous intéresser à un chiffre étrange : huit couples sur dix choisissent une fille.
C’est marrant mais je ne suis pas vraiment surprise !
Moi, mère de deux petits êtres mâles lucifériens, dont l’écart d’âge ne dépasse pas 22 mois, je comprends.
Moi, mère de deux terreurs qui ne peuvent pas passer 2 minutes 50 ensemble sans se taper dessus, je comprends.
Moi, mère de deux bandits qui ne refusent jamais l’appel de la flaque de boue, je comprends.
Moi, mère de deux voyous en culotte courte qui ne savent pas parler sans hurler, jouer sans casser, se baigner sans inonder, manger sans atomiser, je comprends.
Moi mère de deux phénomènes masculin, que je n’échangerais pour rien au monde, je vous en supplie, par pitié, ô tout puissant, (et autres divinités de ce monde) faites la troisième fois, quand elle arrivera, que ce soit une fille !
Pour cela, émoinautes, je n’irai pas jusqu’à l’éprouvette, non, mais j’adapterai mon régime alimentaire !