Aujourd’hui, (enfin ce matin, émoinautes) je m’étais dit que je vous parlerais des sujets qui m’avaient intéressée, lors de quelques clics sur le Huffigton post et sur Rue 89. A savoir les lois sur l’allaitement dans les pays du nord et les camions à nichons.
Ça vous parle ? Et bien ce sera pour une prochaine fois.
Oui une prochaine fois, parce que aujourd’hui et pour changer, mon fils, Gustave est malade. Rentré en garderie depuis septembre ses maladies suivent une rotation parfaite de 4 jours. Rhume, laryngite, angine, dents, mélangez le tout avec un bébé RGO et une nouvelle grossesse et ça vous fait de belles cernes sous les yeux.
Voir son bébé souffrir est une chose difficile à supporter. J’ai toujours été soucieuse (voire un peu trop) du bien être de mon fils et cela dès ses premières heures de vie. C’est pourquoi, lorsque nous avons évoqué lors notre dernière réunion éditoriale le co-dodo, je me suis dit qu’il fallait que je monte au créneau.
Et aujourd’hui me semble un jour parfait ! (Sensibilité à fleur de peau, subjectivité totale.)
Émoinautes, le co-dodo tue. On peut l’appeler cosleeping ou bedsharing, mais il tue aussi.
De quoi s’agit-il ?
Le co-dodo c’est tout simplement faire dormir son nouveau né dans le lit conjugal. Votre lit devient le sien.
Le débat autour de ce thème est extrêmement tendu. Comme pour l’allaitement il y a les « pour » et les « contre ».
Je me suis aperçue récemment qu’en fonction des maternités, le discours différait. Dans la mienne, les sages femmes n’étaient pas emballées, par contre dans celle de ma sœur à Marseille c’était une pratique courante.
Les « pour » (dont la sacro sainte Leche League), préconisent le co-dodo parce qu’il favoriserait l’allaitement, il rassurerait le bébé et resserrait les liens parents/enfants.
Les « contre » (dont je fais partie) rappellent aux parents séduits par le co-sleping, les dangers de cette pratique : risques de mort subite, de mort par étouffement, de chute… Sans oublier l’intimité du couple qui vacille et l’indépendance de l’enfant qui tarde à venir.
Je continue de penser que chaque couple, chaque mère est libre de faire ce qu’elle veut et surtout de faire comme elle le ressent.
Je peux parfaitement comprendre le système de berceau ouvert sur le lit des parents, j’appellerai ça le co-dodo responsable.
Les Américains ont souvent une longueur d’avance sur nous : le ministère de la santé a lancé il y a quelque temps déjà, une grande campagne de prévention contre le co-sleeping qui se passe de commentaire.
A quand notre tour ?