Si vous avez écouté les infos aujourd’hui, émoinautes, vous savez qu’au registre Justice c’est un père de famille qui tient la une.
Ce papa a été condamné par le tribunal de Limoges à payer une amende de 500 euros pour avoir donné une fessée à son fils de neuf ans.
Un pan pan, une déculottée, une correction, bref une fessée, aujourd’hui coûte plus cher qu’un excès de vitesse. Attention messieurs.
J’ai bien dit messieurs, car une pédiatre très sérieuse (Edwige Antier) affirme que les hommes donnent plus généreusement la fessée que les femmes.
C’est un sujet épineux. Vraiment tabou. J’avais envie d’en parler avec vous, mais pour être honnête, je ne savais pas comment.
Je pense que la majorité d’entre nous a reçu des fessées dans son enfance. Personnellement oui. Pas mal. Je m’en rappelle. (Mon postérieur aussi !) Pour autant Je ne pense pas être déséquilibrée. Violente non plus. Mais j’arrêterai là toute évocation à mon histoire personnelle.
Pourquoi ?
Parce que ça me gêne.
Et c’est LE nœud du problème. Chaque site d’info que j’ai consulté sur ce sujet, a posé la question à ses auditeurs sous forme de débat : Pour ou contre la fessée ?
Et je remarque que systématiquement, TOUS les partisans de la bastonnade, (qui sont par ailleurs majoritaires) font entendre leur voix à travers des pseudos.
Dites-moi, crier le visage masqué ce n’est pas un peu hypocrite ?
Alors je vous pose la question :
Si tout le monde est Contre la fessée, pourquoi légiférer et pourquoi un tel tollé autour de cette affaire ? Si la majorité est Pour, à quoi bon légiférer (CQFD) ?
Ce débat sur la fessée me fait penser à un serpent qui se mord la queue.
La seule chose dont je suis sûre c’est qu’une loi sur un sujet comme celui là ne sert à rien. Faire une campagne d’info, éduquer, en parler serait plus utile.
Mais, émoinautes, si certaines d’entre vous sont des partisanes de l’ancestrale fessée, auraient-elles le courage de témoigner à visage découvert ?