Sur la route, sur les rails ou dans les airs, les vacances sont toujours au bout du trajet. Ces quelques conseils devraient vous permettre d’en profiter, sans attendre d’être enfin arrivés.
En avion
Avant de partir
L’expérience vécue à bord dépend en grande partie de la compagnie avec laquelle on voyage. Pour trouver son bonheur sans y passer trop de temps, on peut commencer par consulter le site de l’organisme Skytrax, qui publie chaque année son classement des 100 meilleures compagnies aériennes. Les mieux classées prévoient toujours une offre adaptée aux plus jeunes passagers. Le coût du voyage peut aussi être maîtrisé avec un peu d’anticipation. Si Google Flights est pratique pour repérer les vols les plus abordables, on vous conseille de réserver vos billets directement auprès de la compagnie aérienne choisie, pour être sûr d’avoir un interlocuteur facile à joindre en cas de souci.
Bagages, bagages
Bien que certaines compagnies aériennes soient plus généreuses que d’autres, il en faut peu pour dépasser la franchise de bagages autorisés. C’est le moment d’apprendre à voyager léger. Côté soute, on emporte :
• Les indispensables, à adapter selon les vacances : tenues légères, maillots de bain et crème solaire à la mer, chaussures de marche et sac à dos si l’on a prévu une randonnée…
• Tout ces biens de première nécessité que l’on ne trouvera pas sur place. Sinon, on prend juste de quoi tenir pendant le trajet et les premiers jours de vacances.
• Rien de ce qui commence par « au cas où ». On se passe des 3 sacs de jouets au cas où les enfants s’ennuient, de la paire d’escarpins au cas où l’on aurait envie de mettre des talons, des 5 oreillers au cas où ceux de la location ne seraient pas confortables.
Tout ce qui ne répond pas à ces critères est prié de rester à terre. Voyager, c’est aussi apprendre à s’adapter. Et rapporter dans les valises des histoires d’imprévus dont on pourra rire ensemble lorsqu’on sera rentrés.
Côté cabine, les enfants ont généralement le droit d’embarquer avec leur propre bagage. Chacun peut emporter de quoi se sentir bien (et gérer sereinement la perte d’un bagage, on ne sait jamais). Pour le transport de liquides, les plus jeunes voyageurs profitent de règles un peu plus souples : pas de restriction sur les quantités de médicaments et d’aliments. En revanche, les produits de soins sont soumis aux mêmes règles que celles applicables aux adultes : des contenants de 100 ml, dans une pochette transparente d’un litre maximum.
Et que faire si l’on oublie un petit pot ou une couche ? Demander au personnel de bord : tous les avions en gardent dans leurs kits de survie. Pas question d’en abuser mais en cas si ça arrive, inutile de paniquer.
Pour passer le temps
En avion, les choses se corsent : sièges alignés au millimètre, peu d’espace pour bouger, une mer de nuages qui fait son petit effet juste après le décollage avant de les lasser… Occuper les enfants peut vite devenir un défi. C’est peut-être le moment de dire « oui » aux écrans. Chaque passager dispose souvent du sien sur les vols moyen et long courrier. Si on veille déjà à contrôler leur usage lorsqu’on est sur Terre, les laisser regarder leur films préférés dans les airs rendra ce voyage encore plus exceptionnel.
En train
Avant de partir
La place à 9€ jusqu’à 4 ans, tarif réduit jusqu’à 14 ans, carte de réduction spéciale famille, chauffe biberon dans la voiture bar, espace nurserie… En France, le train est peut-être le moyen de transport le plus family friendly. Renseignez-vous auprès de la SNCF pour connaître les services prévus à bord. Certains trains disposent aussi d’espaces famille, plus pratiques pour voyager sans craindre de déranger si les enfants sont un peu agités.
La SNCF s’est d’ailleurs penchée sur la question du stress ressenti par certains parents à l’idée de devoir gérer leur tribu, sous les regards parfois sévères des autres passagers. Sur son site, on trouve ainsi de nombreux conseils pour gérer les imprévus, occuper les minis et réagir aux critiques avec philosophie.
Bagages, bagages
Si l’on est un peu chargé, l’idéal est d’arriver un peu en avance pour embarquer en premier et prendre le temps de s’installer. La poussette est la bienvenue, même si elle ne se plie pas : il suffit de l’installer dans les espaces entre les wagons. Mais comme en avion, le mieux reste de voyager aussi légèrement que possible. On consulte ces check-lists pour être sûr de n’avoir rien oublié d’important, et on se détend.
Pour passer le temps
Le train offre un peu plus de mobilité que les autres modes de transport. Pas besoin d’attendre la prochaine pause ou l’atterrissage pour quitter son siège quelques instants. Un petit tour de wagon en wagon peut calmer le plus petit, bien installé dans son porte-bébé. Pour les plus grands, de petites récréations dans les espaces situés entre les voitures suffisent à canaliser l’agitation.
Et si par chance, le rythme doux du train les apaise, on en profite pour se laisser porter en famille. Admirer le paysage et dessiner ce que l’on voit par la fenêtre, leur lire une histoire (ou leur demander de nous en lire une, s’ils sont assez grands) ou faire une petite sieste sont autant de manières d’entrer en douceur dans le rythme des vacances.
En voiture
Avant de partir
Ah, le charme d’un road-trip, les grands espaces ou les villages de peintres qui défilent sans se presser devant les vitres. Il faudra peut-être attendre que les minis aient le permis pour qu’ils l’apprécient à leur tour. D’ici-là, mieux vaut choisir le chemin le plus court. Et ce n’est pas qu’une question de distance. En juillet et août, il est judicieux de rouler en décalé par rapport aux périodes d’affluence, même de quelques heures seulement. Si vous n’êtes pas trop fatigué(e), pourquoi ne pas voyager de nuit ? La voiture berce, le noir calme les esprits et s’ils ne dorment pas, les enfants pourront toujours admirer les étoiles.
Si l’on voyage de jour, on peut aussi impliquer les enfants dans le suivi de l’itinéraire. Leur expliquer le chemin que l’on va prendre, leur parler des villes que l’on croise, leur donner une carte routière sur laquelle suivre le voyage… On gardera quand même le GPS allumé, juste au cas les copilotes se laisseraient distraire.
Bagages, bagages
Partir en voiture offre un avantage de taille : le coffre. On aura moins besoin de se restreindre qu’avec un autre moyen de transport, même si rien n’empêche de voyager léger. Attention à bien ranger les bagages, de manière à ce qu’aucun ne risque de tomber sur les enfants en cas de freinage brusque. Et même si tout est à portée de main, on garde près de soi un cabas rempli d’essentiels : biberons, doudous, langes, couverture, quelques jouets… Cela évitera les parties de Tetris pour dénicher une couche.
Pour passer le temps
Une petite pause ? Cela peut sembler contre-productif lorsque la route est encore longue mais on ne le recommandera jamais assez. Premièrement, parce que c’est plus sûr. À prévoir au moins toutes les deux heures, et encore plus fréquemment si vous roulez entre 2h et 5h ou entre 13h et 16h, deux périodes pendant lesquelles le risque de somnolence est accru. Deuxièmement, parce que cela brise la monotonie du trajet, qui peut mettre la patience des petits bouts à rude épreuve. S’étirer, se défouler et prendre l’air suffisent parfois à maintenir la bonne humeur de toute la tribu.
Et les pauses offrent aussi l’occasion de (re)découvrir de jolis coins de France. Les conducteurs confirmés ne manquent sans doute pas d’idées pour s’arrêter ailleurs que sur les aires d’autoroutes. Pour les autres, on se laisse guider grâce aux panneaux « Village étape » que l’on croise sur le trajet, ou mieux : on consulte cette carte pour les repérer avant de partir.
Photo : @crownedgold
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