Devenir mère : pourquoi le mois d’Or peut tout changer ?

 

Parce que chez émoi émoi, on crée des vêtements qui font des câlins, on sait à quel point les jeunes parents en ont besoin pendant la délicate période du Post Partum. Nathalie, cofondatrice d’émoi émoi, vous parle du Mois d’Or, qu’elle a expérimenté pour la naissance de son deuxième enfant.

C’est quoi le mois d’Or ?
Venue d’Asie, cette tradition consiste à passer le mois suivant l’accouchement allongée dans son lit, sans rien faire d’autre que de s’occuper de son bébé et de se reposer. La jeune maman est entourée d’aidants qui lui préparent à manger, rangent la maison, font les courses, s’occupent des enfants aînés s’il y en a et la relaient pour bercer le bébé quand elle en a besoin. A l’opposé de l’image qu’on a souvent en Occident de la jeune maman qui assure tout, gérant le bébé, la maisonnée (puisqu’elle a le temps, elle est en congé mat #hein), présentant le nouveau-né en recevant famille et amis chaque jour chez elle…

L’objectif ?
Cette période permet de mieux récupérer physiquement, de favoriser la cicatrisation, la remise en place des organes, de préserver son périnée, mais aussi d’apprendre doucement à mieux connaître son bébé sans devoir assurer les tâches du quotidien. 

Dans le livre “Le mois d’or : bien vivre le premier mois après l’accouchement” paru aux Presses du Châtelet, Céline Chadelat et Marie Mahé-Poulin listent des pratiques traditionnelles du monde entier pour mieux vivre cette période unique :

– Des recettes à préparer avant l’accouchement (ou à demander à ses proches) pour reposer son corps et remettre doucement en route son système digestif : soupes, bouillons, currys de légumes, porridge, cookies… des repas chauds, savoureux et nutritifs.

– Des conseils sur l’accouchement, l’allaitement et les maux du post-partum pour anticiper ce qu’on va vivre et s’y préparer

– Des pratiques comme l’enserrement du bassin, ou les massages

– Du temps de présence ! Oser demander de l’aide à son entourage, qu’elle appelle joliment les Bonnes étoiles. Outre le Papa, on peut faire venir sa maman, sa sœur, une amie, ou une aide à domicile “Il faut un village pour élever un enfant”.

 

Mon expérience
Pour mon deuxième enfant, Paulin, né en septembre 2020, j’avais lu ce livre en fin de grossesse, prévenu mes proches pour essayer de mieux vivre ces premiers jours ensemble (que j’avais très mal vécu pour mon aîné, Joseph, 6 ans auparavant).

Ce que j’ai mis en place :

M’entourer de personnes ressources : je n’ai pas été seule avec mon bébé pendant tout le premier mois. J’en ai beaucoup parlé au Papa. On s’est mis d’accord pour qu’il puisse prendre un mois de congé pour être à mes côtés et s’occuper de Joseph. Julie, la sage-femme qui m’avait préparée à l’accouchement et que j’aimais beaucoup m’a fait quelques visites à domicile pour répondre à mes multiples questions sur le bébé. Nos deux mamans sont venues passer chacune une semaine chez nous pour nous aider et passer du temps avec notre aîné.

Les repas chauds et les aliments qui réparent : c’est ce que j’ai préféré ! Je me suis sentie plus rapidement mieux, je prenais plaisir à découvrir de nouvelles recettes comme le Kichari de haricots mungo, les bouillons et soupes miso aux champignons et algues, les cookies aux flocons d’avoine, les tisanes de fenouil pour favoriser l’allaitement, le porridge au petit déjeuner… J’ai d’ailleurs gardé certaines habitudes plus d’un an après.

Rester allongée : j’ai essayé de passer un maximum de temps dans mon lit, je faisais au moins une sieste par jour. Sur ce point, j’ai trouvé difficile de vivre “en dehors” de la famille, de ne pas beaucoup sortir… Même si je percevais concrètement les bienfaits dans mon corps dès que je m’allongeais quelques heures, j’ai eu du mal à lâcher prise. J’ai trop besoin de parler, de voir mes proches.

Verdict ?
J’ai quand même ressenti une immense fatigue. Si les 10 premiers jours ont été très doux, j’ai eu plusieurs moments difficiles, des idées noires, la peur panique au bout d’un mois quand le Papa est reparti travailler et que je me sentais encore si fragile, avec ces nuits hachées et tous les soins du nouveau-né… Mais ces pratiques m’ont permis de construire en douceur le lien avec Paulin. Mon allaitement a été facilité et j’étais complètement fascinée par mon bébé, heureuse d’en voir chaque moment de vie (alors que la relation avec mon premier enfant avait mis quelques semaines à s’apaiser).

 

Chez émoi émoi, on fait des vêtements qui facilitent la vie des mamans et sont aussi doux que des bisous. Pour se faire du bien, c’est par ici …


Photo : @loeppkyslife

 

Publié le Ecrit par Amandine