Femmes, soyez moins jalouses, plus intelligentes !

Mesdames, Mesdemoiselles, réjouissez-vous !

S’il est maintenant clairement établi qu’une femme enceinte doit sortir les oreilles couvertes (Fais pas ci, Fais pas ça…), une étude publiée par American Psychological Association assure que la femme devient plus intelligente à la naissance de l’enfant.

Plus la jeune maman est heureuse de la présence de son bébé, plus le volume du cerveau féminin augmente. Un fait rare chez l’adulte ! Cette amélioration s’expliquerait par les changements hormonaux qui surviennent dans les premiers jours de la parentalité. Ils sont positifs « quand une femme prend la présence de son enfant comme quelque chose de spécial, beau et parfait ».

(On passe outre l’échantillon difficilement représentatif utilisé pour l’étude – 19 femmes enceintes dont le cerveau a été analysé 2-4 semaines après l’accouchement et 3-4 mois après)

Pour devenir le nouvel Einstein au féminin, lire Kant et Montaigne à l’envers (et contribuer généreusement aux retraites des + de 60 ans), faites plein d’enfants !

Et pour vous Mesdames, Mesdemoiselles qui n’avez pas (encore ?) d’enfant(s) et qui ne souhaitez plus être jalouse…

Il existerait un moyen simple pour préserver ses cordes vocales quand Monsieur rentre d’une soirée foot en puant la bière (il faut bien que les clichés survivent) : l’arrêt de la pilule. Mouais.

Paraîtrait que les femmes qui prennent des pilules contraceptives bourrées d’œstrogène peuvent devenir méfiantes, possessives et jalouses.

(cette fois-ci aussi on passera outre l’échantillon – 275 femmes âgées de 17 à 35 ans )

« Les femmes doivent être conscientes de ce phénomène […] et sélectives dans le choix d’une marque de pilules contraceptives », a déclaré le Dr Roberts de l’Université de Stirling. Merci Dr Roberts.

On imagine sans peine la campagne du ministère de la famille, soutenue par des hordes de testostérone qui changeront toutes les couches : Femmes, soyez moins jalouses, plus intelligentes ! Et lisez les études.

Publié le Ecrit par Adèle