Florent est le papa de Basile « un petit garçon très souriant et très sociable. Il est attiré par les personnes et les visages. Basile est curieux du monde qui l’entoure et plutôt impatient. »
Florent est un passionné de musique, en particulier de composition musicale. « J’ai commencé à composer vers l’adolescence, plutôt sur le registre Pop ou Variété et j’ai progressivement évolué vers le registre symphonique pour lequel j’ai dû prendre des cours et me réapproprier le classique. Lorsque je compose, Basile vient souvent s’installer sur mes genoux et faire danser ses petites mains en l’air pour accompagner ma musique. Je demande souvent l’avis de ma femme et mon fils et j’observe leur réaction pour voir si ça leur plait ! Il y a toujours un moment où ils se mettent à danser et chanter, c’est souvent signe que je touche au but. »
Si Florent devait choisir une phrase qui l’inspire ce serait : « Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec on atterrit dans les étoiles » ou « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde. »
Petit garçon, il voulait devenir astronome. « J’avais un goût pour les matières scientifiques. Ce quelque chose qui me dépassait, l’exploration du ciel et des étoiles me fascinait. Et puis finalement avec les années j’ai décidé de m’intéresser aux gens. Je fais aujourd’hui du conseil en stratégie de management. »
S’il devait être un super héros pour Basile il se verrait en Peter Pan. « Sa part de rêve et d’imaginaire est très forte, C’est un héros qui a su garder son âme d’enfant. Et c’est un guide vers le pays imaginaire. Dans un autre registre pourquoi pas, Professeur Xavier dans les X-men, pour ses valeurs et sa capacité à se connecter aux pensées des autres. »
Florent est né dans une famille de quatre garçons. « C’est très animé, une fratrie de garçons, le plus difficile devait être pour ma mère ! On a la particularité d’avoir des écarts d’âge importants. Mon frère aîné et moi avons deux ans d’écart mais de mon côté, quatorze ans me séparent de mon petit frère. Il y a comme un mélange des générations, c’est très sympa. Nous nous entendons très bien et avons une complicité très forte. Concrètement, j’ai plus grandi avec mon frère aîné, mais je vois beaucoup mes petits frères, avec lesquels je fais du sport et notamment du badminton les mercredis. On est toute une bande mélangeant famille et amis, on occupe la moitié des terrains, c’est marrant ! »
Je demande à Florent s’il existe une recette à cette bonne entente fraternelle. « Je pense que les parents sont pour beaucoup dans la relation entre les enfants. Mais il y aussi une alchimie. C’est difficile de décrire tous les paramètres. Il y a la proximité d’âge mais aussi beaucoup de complicité créée au travers d’intérêts et activités communes comme le sport. »
Florent a grandi dans des environnements très différents en termes de mixité sociale et de zones géographiques « avec des parents très présents et aimants. J’ai vécu à Dourdan, à Villeurbanne, à Paris, ou encore à Buenos Aires. Mon éducation était centrée sur les valeurs humaines, la réussite scolaire, le développement et le bien-être. Je souhaiterais transmettre ces valeurs à Basile mais lui proposer un schéma éducatif beaucoup plus moderne en mettant davantage l’accent sur les aptitudes individuelles, la créativité et les savoir-être comme la collaboration. »
La paternité était, pour lui, une évidence. « Depuis que je suis adolescent, je savais que je voulais être père, c’était quelque chose de très fort pour moi. Je pensais devenir père plus jeune, de manière fantasmée, et puis finalement je suis plutôt dans la moyenne des Parisiens de 30 ans ! »
Est-ce que la paternité l’a changé ? « C’est une question délicate, on s’y prépare psychologiquement à l’avance. La naissance révèle un certain nombre de choses que l’on a en soi. La volonté de transmettre, l’éducation, les valeurs. J’avais déjà effleuré cette question avec mes petits frères. Mais en devenant père c’est plus exacerbé. »
Je demande à Florent quel genre de père il pense être. « J’essaie d’être un père assez présent, de créer un lien émotionnel tout en laissant à Basile de la liberté pour qu’il s’épanouisse et trouve ses marques. Le dosage est le rôle du parent. C’est ça l’éducation. »
Et le père idéal ? « C’est un père qui est capable de trouver le bon dosage ! Fixer des règles tout en permettant des marches de manœuvre et de liberté. Donner de l’amour, en responsabilisant.«