Le 6 mars, Judith Aquien, auteure du livre Trois mois sous silence : le tabou du 1er trimestre de grossesse à qui nous avions consacré un article , co-écrivait un post avec @mespresquesriens, @sandragloria, @fannydefontreaulx, @andiaye, et @paloma_stefani_ Un post comme un état des lieux d’un combat qui porte ses fruits pour que l’interruption spontané de grossesse soit considéré et accompagné dans la sphère privée et professionnelle.
Il y a 1 an, émoi émoi signait le Parental Challenge, impulsé par Judith Aquien et Selma El Mouissi, pour protéger le présent de nos salarié.es et le futur de celles et ceux qui seront parents un jour. Pour assurer à chacun.e la possibilité de poursuivre sereinement sa carrière à chaque stade de sa parentalité. Du désir d’enfant à l’éducation. Une nouvelle victoire s’ajoute à cette lutte pour les femmes : la Première Ministre, Elisabeth Borne, a annoncé dans ELLE que le gouvernement allait instaurer une levée de la carence pour tous les arrêts de travail liés à une fausse couche.
« Il y a 1 an, le Parental Challenge, confondé par Judith Aquien et Selma El Mouissi sortait, convertissant plus de 130 entreprises(16 000 employé.es) à l’arrêt fausse couche (entre autres), et menant la convention collective Syntec (952 000 employé-es) à intégrer l’arrêt fausse couche pour les 2 membres du couple dans ses textes. Nous avons consacré un temps, une énergie, une émotion, une conviction considérables à ce combat, qui continue de concerner 200 000 femmes par an en France, soit une grossesse sur quatre, our leur assurer dignité, légitimité et l’accès aux bonnes informations sur ce qu’elles traversent. Il y a encore du chemin mais cette victoire essentielle est un signe rempli d’espoir : le signe que les luttes pour nos droits ne sont pas vaines, et que lever les tabous, agir,n créer, dessiner, écrire, mobiliser de tous côtés et avec méthode et conviction, peut aboutir à quelque chose. (…)
« Aujourd’hui, à l’approche du 8 mars, une victoire immense a été gagnée : la Première Ministre, Elisabeth Borne, a annoncé dans ELLE que le gouvernement allait instaurer une levée de la carence pour tous les arrêts de travail liés à une fausse couche. Une reconnaissance pour les corps des femmes, dont l’état durant une fausse couche est incompatible avec un retour immédiat au travail, et pour la douleur ressentie sur le plan psychique, par les femmes comme par leur conjoint-e. »