Mélanie, vous êtes très nombreux.ses à la suivre sur Instagram. Il faut dire que se dégage de cette jeune femme, un esprit solaire qui réchauffe immédiatement les coeurs. Surtout quand elle parle de son fils Haron, 1an, le ventre arrondi…en attendant son deuxième enfant. Elle évoque avec nous l’attente du petit frère. Celle qui pose des questions que la première grossesse n’avait pas révélées.
« Haron est né le premier jour du premier confinement. Ce qui aurait pu sembler compliqué vu de l’extérieur, a été vécu comme une chance de notre côté. Nous avons pu être tous les deux présents durant deux mois pour ce premier enfant. On a accueilli avec douceur et délectation ces premiers instants. Haron est un bon dormeur et comme chez moi, le sommeil est essentiel dans mon équilibre, je n’ai pas boudé mon plaisir… et mon soulagement. Après l’arrivée d’Haron, j’ai pris la décision de ne pas reprendre de contraceptif. J’avais tellement bien vécu ces premiers mois de maternité, qu’un enfant rapproché ne me faisait pas du tout peur. Sans compter que ma première grossesse avait mis plusieurs mois à s’amorcer alors j’imaginais que ce serait la même chose pour un deuxième enfant. Mais la nature a été plus pressée que moi ! Je suis tombée enceinte très rapidement. »
« Vais-je l’aimer comme j’aime mon premier enfant ? »
« Avoir des enfants aussi rapprochés ? Je sais que cela va être intense, je tente de m’y préparer ! Mais j’y vois aussi l’opportunité de faire grandir deux garçons ensemble, sur un rythme rapidement similaire. J’ai 10 ans d’écart avec ma sœur. On s’entend très bien mais je suis assez curieuse d’observer une fratrie qui partagera les mêmes souvenirs d’enfance. Je vis cette grossesse assez différemment de la première. D’abord parce que je suis très focalisée sur Haron et ses besoins (il vient d’avoir 1 an). Et ensuite par ce que je me pose tout de même pas mal de questions : « Vais-je l’aimer comme j’aime Haron ? » Cet amour me semble tellement dingue, que j’ai tout bêtement du mal à concevoir qu’il puisse se multiplier, même si je sais que ce sera aussi dingue, « Ai-je assez profité de mon premier enfant, lui ai-je consacré assez de temps seul ? » Je m’inquiète aussi un peu pour Haron. J’espère qu’il accueillera sereinement ce petit frère, qu’il comprendra, qu’il saura gérer si jeune l’arrivée d’un petit frère. Et enfin : « Va-t-il aussi bien dormir qu’Haron ? ahah ! Nous avons eu la chance d’avoir un premier enfant très facile, très câlin, très doux… Je me demande si cette fois-ci j’aurai une tornade ! Verdict dans quelques mois. D’ici là, nous avons débuté des travaux d’agrandissement chez nous… Reste à redistribuer les chambres ! »
Photo : @enmodemel