C’est encore une triste histoire de sein maltraité et d’allaitement bafoué que l’on raconte dans la presse.
Une jeune maman britannique du nom de Louise Burns connaît, malgré elle, un certain succès depuis quelques jours.
Cette femme charmante prenait un thé de noël avec sa mère et sa sœur, dans le café de l’hôtel Claridge’s de Londres.
Son bébé de 12 semaines, qu’elle tient dans ses bras, réclame sa tétée. Elle la lui donne discrètement. C’est à ce moment précis qu’un serveur se précipite et lui demande de cacher son sein, ou plutôt son enfant, avec une serviette de l’hôtel. Selon lui la politique de l’établissement l’exige.
Bien que n’ayant pas allaité mes enfants, je comprends parfaitement le sentiment de honte, d’humiliation et de colère qu’elle a pu ressentir.
Elle raconte au Guardian : « Ma première réaction a été d’éclater en sanglots. C’est mon troisième enfant. J’ai eu quelques soucis lorsque j’allaitais les deux premiers mais tout s’est bien passé. Je ne m’attendais pas à me faire sermonner dans un grand hôtel de Londres. »
Cette histoire aurait pu passer inaperçu si la jeune maman n’était pas aussi connectée. Elle s’est servie de son téléphone comme d’une arme. En postant ces deux photos sur tweeter. Elles ont été likées, partagées, commentées. L’hôtel Claridge’s a du donner des explications.
« Nous autorisons évidemment les femmes à allaiter au sein de l’hôtel mais nous demandons à nos clientes d’être discrètes. »
Après avoir accepté les excuses du responsable du Claridge’s, Louise Burns n’a pas quitté les lieux, ses proches ayant fait le déplacement rien que pour cette fameuse tasse de thé !
Devenir mère est encore aujourd’hui un parcours semé d’embuches. Enceinte, une place assise dans le métro est une chance, une poussette dans un bus est un parcours du combattant, des enfants dans un resto est une épreuve, une femme allaitant dans un café est un acte de bravoure. Tout est si compliqué …
It moms, devons-nous vivre recluses jusqu’à la majorité de nos enfants ? Exclues de la société ? La maternité sera t-elle un jour considérée comme autre chose qu’un fléaux ?