My belly tweets, what about yours ?

Imaginez que votre employeur vous « googlise » et tombe nez à nez avec des photos de vous en couche culotte ou de vous tout(e) nu(e) dans votre vie intra-utérine…

Depuis que les réseaux sociaux sont devenus omniprésents, les jeunes parents postent sur Facebook ou Twitter des informations liées à la naissance de leurs enfants (photos, échographies prénatales..). Ces nouveaux outils sont une révolution (et une alternative moins coûteuse au business des faire-parts ?) : ils permettent d’annoncer à tous leurs amis en 1 seul clic, en 1 téléchargement de photo, la naissance du bébé. Moins personnel certes, mais sacrément efficace !

Selon une étude réalisée par AVG*, 1 enfant sur 4 est déjà présent sur internet avant sa naissance. « L’âge moyen de naissance sur le web des enfants se situe aux alentours de 6 mois pour un tiers d’entre eux (33%) », estime AVG selon qui 7% des bébés auraient leur propre adresse e-mail et 5% disposent d’un profil sur un réseau social de type Facebook et Twitter.

Selon le PDG d’AVG : » Il est choquant de constater qu’une personne âgée de 30 ans a une empreinte numérique en ligne remontant à 10-15 ans au plus, alors qu’une immense majorité des enfants d’aujourd’hui auront une présence en ligne avant d’avoir eu deux ans, une présence qui continuera à se construire tout au long de leur vie « .

 

C’est là qu’est le petit hic : innocemment, les jeunes parents créent ainsi une identité numérique à l’enfant. Or l’évolution des réseaux sociaux et le vide juridique lié à la protection des données personnelles sur Internet nous laissent craindre pour le droit à la vie privée… Facebook (où il est en théorie interdit de s’inscrire en-dessous de l’âge de 13 ans) cherche actuellement des solutions pour améliorer des fonctionnalités destinés aux parents… les bébés, une nouvelle cible lucrative pour les réseaux sociaux ?

Et vous, allez-vous créer un profil / mail / blog à votre bébé ?

Sources : Le nouvel obs, Gmt

*AVG est une entreprise spécialisée dans la sécurité des entreprises et particuliers sur internet. L’étude a été réalisée sur un échantillon de 2200 mères de jeunes enfants (moins de 2 ans) dans une dizaine de pays développés.

Publié le Ecrit par Adèle