C’est l’histoire de Marlise Munoz.
Cette jeune américaine, maman d’un petit garçon, est ambulancière comme son conjoint. Ils vivent heureux au Texas.
Au cours de leurs missions de sauvetages quotidiens, elle confiera à son mari, sa volonté de ne pas être maintenue en vie de manière artificielle, si un drame se produisait.
Confrontée à l’acharnement thérapeutique, elle ne souhaite pas qu’on la retienne.
Mais voilà que la mort frappe à sa porte.
Marlise cuisinait paisiblement lorsqu’elle s’effondre brutalement.
Ses coéquipiers secouristes ne pourront rien pour elle.
Marlise a été foudroyée par une embolie pulmonaire. Elle est alors déclarée en état de mort cérébrale.
Sa famille demande aux médecins de la laisser partir.
On le lui interdit.
Car Marlise était enceinte, et selon la loi en vigueur au Texas, la vie de l’enfant (ou plutôt du fœtus) doit être préservée à TOUT prix.
Marlise Munoz était enceinte de 4 mois au moment de son attaque. Son corps a manqué d’oxygène pendant un long moment. La future maman a subit des électrochocs, de fortes doses de médicaments. Le corps médical s’accorde à dire que l’enfant a de fortes chances d’être « abîmé ».
La famille de Marlise demande à nouveau pour elle la permission de mourir. L’état la leur refuse.
Le sujet émeut et divise l’Amérique. Le débat se propage et la triste histoire se raconte jusqu’ici…
Je vous avoue émoinautes qu’en général je suis plutôt du côté de la vie, mais si j’étais elle, j’aurais aimé qu’on me laisse m’endormir, avec mon bébé.
J’aurais aimé qu’on laisse l’homme que j’aime faire son deuil.
J’aurais aimé qu’on permette à mon petit garçon de continuer tant bien que mal son enfance.
J’aurais aimé que l’état respecte ma volonté et surtout ma famille. Qu’il ne s’acharne pas à faire naître un enfant qui ne devait pas vivre et que mes proches n’attendaient pas.
Bref j’aurais simplement aimé m’en aller en paix.