Tout le monde en parle. Il est en lice pour des tas de concours. Pas une édition du Elle sans sa pleine page de pub.
Vous vous sentez un peu traquée ? Le ramdam médiatique autour de ce livre vous laisse indifférente ?
Moi qui l’ai lu, je vous assure qu’il en vaut le coup.
Je l’ai acheté il a déjà quelques semaines après avoir lu une critique positive dans je ne sais plus quel magazine. Dans la librairie, j’hésitais entre La femme au miroir, Limonov et Rien ne s’oppose à la nuit.
C’est la couverture qui m’a séduite.
Cette photo en noir et blanc où l‘on aperçoit une très belle jeune femme blonde, une clope à la main et un verre de vin devant elle m’a parue familière.
Elle me faisait penser à ma mère. Et c’est bien de cela qu’il s’agit. La mère. La sienne, la vôtre, la mienne.
En découvrant page après page, la vie, les sentiments et les relations familiales de Lucile, de Liane ou de Delphine on ne peut s’empêcher d’y retrouver des images personnelles. La mère de Delphine de Vigan a eu une vie hors du commun et pourtant les mots de l’auteur résonnent comme nos propres souvenirs.
Il y a quelque chose d’universel dans cette histoire. Peut-être l’évocation sincère de l’imperfection d’un amour maternel.
C’est un livre exceptionnel. Simple, charmant, très touchant.
A l’aube d’une nouvelle maternité il ne peut pas ne pas vous émouvoir.